Ould Khelifa affirme que toutes les conditions sont réunies pour entamer le travail législatif dans la sérénité. M. Ould Khelifa certifie que « cette législature sera exceptionnelle dans la mesure où elle constituera un terrain fertile pour le dialogue constructif autour des grandes questions intéressant le pays, la société et les formations politiques ». Le président de l'APN a déclaré qu'il s'engage à écouter l'opposition et respecter son avis sans exclusion aucune. Il se dit prêts à faire valoir ses opinions, « loin des colères exhibitionnistes et des discours démagogiques, ayant pour seul objectif la déstabilisation du pays et la préparation du terrain à l'ingérence étrangère ». Il rappelle dans ce contexte, que nombreux sont ceux ayant parié l'intervention d'un changement au-delà des frontières, en prévoyant les « pires » scenarii après le 10 mai, mais ceux-là, dira-t-il, « ont omis que le plus grand changement a été opéré en Algérie par les jeunes de la guerre de libération en 1954 ». L'ASSEMBLEE S'ENGAGE À ECOUTER L'OPPOSITION M. Ould Khelifa a tenu également à préciser que l'Assemblée est une institution dans laquelle se « complètent majorité et opposition qu'elle participe ou pas dans ses structures organiques ». Il a soutenu que « l'APN compte assumer pleinement ses fonctions et le contrôle et le jugement se feront dans une optique complémentaire et non pour un motif de blocage ». Le tout dans l'objectif de rectifier les erreurs et de combler les failles induisant souvent des protestations au sein de la société. A ses dires, la crédibilité de l'Assemblée est étroitement liée à la conduite de chaque député et le degré de son engagement à respecter le pacte conclu entre lui et le citoyen qui l'a élu. Le bureau de l'Assemblée, depuis son installation, ajoute Ould Khelifa, a insisté pour que chaque député fasse sa déclaration de patrimoine auprès de la justice.