Le forum du quotidien Ech-Chaab a accueilli, hier, l'association El Ihcène SOS 3e âge en détresse pour faire le bilan de l'année écoulée. Entourée de son vice-président et des membres de son association, Mme Souad Chikhi, la présidente, a, d'abord, remercié les sponsors ainsi que les âmes charitables qui n'ont ménagé aucun effort pour l'aider à apporter du bonheur aux personnes de troisième âge en les envoyant aux Lieux Saints de l'Islam, en apportant une aide aux familles démunies durant le ramadan ou en offrant des repas et des couffins. La circoncision des enfants lors de la veillée du 27e jour, la visite des personnes âgées dans les centres et les services médicaux des CHU ainsi que la distribution du mouton de l'Aïd et des quartiers de viande lors de la fête du sacrifice, sont les autres activités de l'association. M. Kerba, vice-président, a, quant à lui, évoqué la promulgation de la loi sur la protection de la personne âgée. « C'est un acquis », dira-t-il. Avant, la personne âgée percevait 3 000 dinars, avec cette loi, elle aura 10.000 dinars après enquête de la Direction de l'action sociale (DAS). L'autre acquis est que la personne âgée ne sera plus abandonnée, car elle sera prise en charge par l'Etat et le mouvement associatif. A propos des personnes âgées souffrant de la maladie d'Alzheimer et de Parkinson, elles seront suivies dans ses centres spécialisés et récupérées par leur famille. Mais la grande bataille de cette association reste la création de services de gériatrie. « Une dizaine de lits, dans un grand CHU, suffit dans un premier temps », affirmera Mme Chikhi. « Tous les ministres de la Santé qui se sont succédé ont promis, mais cela reste au stade des promesses », enchaînera le vice-président. Mais avant d'ouvrir une spécialité de gériatrie en médecine, il est souhaitable, indiquera la présidente de SOS 3e en détresse, de créer l'aide médicale à domicile, de mettre en service l'hospitalisation à domicile ainsi que la réhabilitation du corps des assistantes sociales. Concrètement, sur le plan santé, des missions médicales avec quelques chefs de service de plusieurs disciplines médicales, membres de l'association ont sillonné le Sud du pays (Adrar, Reggane, Naâma et Timimoun) pour placer des prothèses de la hanche. « Elles sont dix personnes âgées qui ont retrouvé le plaisir de marcher grâce à la prothèse », dira M. Kerba. Quant aux enfants souffrant de plexus brachial, ils sont une cinquantaine à se faire opérer avec succès.