• Les trois examens nationaux ont induit une enveloppe financière de 5 milliards DA Tout en reconnaissant le préjudice subi par les élèves suite au deux longs débrayages, observés dans les établissements scolaires, en novembre et février derniers, le ministre de l'Education nationale a souligné, hier, que les examens de fin d'année se déroulent dans de bonnes conditions aussi bien sur le plan organisationnel que sécuritaire. Le ministre a donné hier matin le coup d'envoi des épreuves du Bac au lycée Frantz-Fanon. Tout en ouvrant les plis des sujets (langue arabe) le ministre a rappelé aux élèves, l'importance de lire attentivement les sujets pour mieux choisir un des deux sujets proposés au choix. M. Benbouzid s'est par ailleurs dirigé vers deux établissements relevant des circonscriptions l'éducation d'Alger, Est et Ouest, technicum de Dély Ibrahim et au CEM Abelmadjid Méziane à El Mohamadia, pour s'enquérir des conditions de déroulement des épreuves. Pour assurer de bonnes conditions à l'ensemble des candidats, le ministère a mobilisé tous les moyens humains et matériels. 120.000 fonctionnaires du secteur de l'Education ont été mobilisés en prévision des trois examens nationaux. Quant à l'enveloppe financière, le ministre a tenu à rappeler que le Bac a nécessité, à lui seul, 2,3 milliards DA, alors que le montant global des trois examens s'est élevé cette année à 5 milliards DA. Le ministre a qualifié l'examen du Bac de décisif et très important. Il a, par la même occasion, fait part de nouvelles mesures au profit de candidats aux besoins spécifiques, notamment l'impression en braille des sujets d'examens, au profit, cette année, de 85% des candidats non-voyants. «L'année prochaine, tous les candidats non-voyants répondront en braille», a souligné le ministre, saluant sur sa lancée les efforts déployés par le département de la Solidarité nationale. Le ministre a rappelé que les filles représentent plus de 63% des effectifs estimés cette session à près de 500.000 candidats. Les épreuves se déroulent au niveau 10.131 centres dont 2.099 pour l'épreuve de l'éducation physique et sportive, 1.570 pour l'éducation artistique et plastique, ainsi que pour l'épreuve de musique et 35 autres pour les travaux pratiques des candidats libres. Quant aux résultats de cette promotion, le ministre souhaite voir le taux de réussite supérieur à ceux enregistrés auparavant d'autant qu'il s'agit du premier baccalauréat de la réforme, celui de l'école fondamentale, est révolu depuis une année déjà. «L'Etat a déployé les moyens nécessaires pour le bon déroulement de l'examen, l'obtention de bons résultats dépend essentiellement des candidats et leur volonté de réussir», a souligné le ministre. Il a reconnu que la promotion de cette année était très bonne. Elle est, selon le ministre, la résultante de mesures de réforme du système éducatif mises en œuvre en septembre 2003, après quatre longues années de réflexion et de concertation. Il rappelle, dans ce contexte, que tous les retards cumulés ont été rattrapés et que 3% seulement des établissements d'enseignement secondaire du pays n'on pas achevé le programme à 100%. Selon le ministre, les inspecteurs et enseignants chargés de la confection des sujets ont tenu compte de ce retard, dans la proposition des sujets au choix. Autrement dit, les cours non dispensés ne figurent pas dans les sujets du Bac session juin 2010.