Photo : Makine F. Pour les scientifiques et les matheux, c'est le troisième et dernier jour des épreuves du baccalauréat. L'examen des sciences a été jugé assez abordable. Mais à sujet facile, vigilance accrue de la part de surveillants bien attentifs. Ainsi, toutes les candidats rencontrées sont unanimes à dire que la sévérité des surveillants qui faisaient des va-et-vient dans la salle conjuguée aux visites inopinées des observateurs ainsi que les chefs des centres ont fait qu'aucune tentative de triche n'a été relevée. Nazim R. est catégorique. «Aucun candidat n'a pu le faire puisque l'attention des trois surveillants et la tournée du chef de centre dans toutes les classes ont dissuadé plus d'un», souligne le candidat. Au lycée Zineb Oum El-Massakine (Télemly), les candidats sortent par petits groupes de l'épreuve des sciences naturelles. Ce sont les lycéens de Bouamama (ex-Decartes). Le sourire aux lèvres, Nazim R., 19 ans a choisi le premier sujet relatif aux végétaux chlorophylliens. D'emblée, il confie qu'il n'a pas traité le sujet comme il se doit espérant se rattraper pour la dernière épreuve de l'après-midi, la philosophie. Nazim qui passe le Bac pour la seconde fois est un as de la physique et des maths mais le sujet de ce matin l'a quelque peu refroidi. Pour les autres matières, « c'est tout juste si j'arrive à obtenir la moyenne », confie-t-il. Lydia M., 18 ans, a, quant à elle, choisi le deuxième sujet se rapportant à la procréation chez la femme. Pas sûre d'elle, elle a préféré ne rien dire sur cette épreuve. Mais sa camarade signale qu'elle a travaillé ce sujet il y a trois jours. Seul hic, elle n'a pas répondu à toutes les questions. « Tout dépend de l'indulgence des correcteurs puisque le sujet pour moi a été abordable », a-t-elle dit. Au lycée Omar Racim, ce sont les étudiants des filières scientifiques et les langues étrangères qui y ont composé. Trois sujets au choix leur ont été proposés en philosophie. Il s'agit de la logique, la liberté et la langue et la pensée. Meriem et Ayacha, les jumelles ont choisi le troisième sujet bien qu'elles ne soient pas dans la même salle d'examen. En continuant à bavarder, une grand-mère est venue s'enquérir sur les sujets. « Est-ce difficile », s'inquiète-t-elle. Ses deux petits-enfants passent le Bac à Sétif dans cette même filière. Elle est tellement stressée qu'elle ne rate aucune information sur les questions données sur le Bac.