Créée en 1995, cette entreprise compte à son actif 1 400 personnes spécialisées dans les métiers pharmaceutiques et à la répartition. Elle offre aux laboratoires étrangers une large palette de services y compris le volet consommable et petits équipements. Selon M. Salim Samson, directeur opérationnel répartition au Groupe Hydra Pharm, son institution compte 5 filiales, à savoir ABC Pharm à Tizi Ouzou, DEF Pharm à Sétif, GH Pharm à Ain Defla et IJK Pharm de Sidi Bel Abbès. Une sixième filiale viendra élargir le Groupe en 2013 et sera domiciliée au Sud du Pays pour couvrir les besoins de cette région. Hydra Pharm dessert 4 000 officines et près de 3 800 clients. Le travail se fait directement avec 102 importateurs et grossistes pour assurer la distribution journalière de 11 millions de boîtes de médicaments transportées et distribuées par 170 fourgons à chambres froides. Dans un message adressé aux spécialistes, M. Djamel Ould Abbès a évoqué le volet formation des formateurs. Dans ce contexte, il a invité les responsables concernés à prendre part à la prochaine grande réunion algéro-américaine qui se tiendra le 24 décembre prochain. Selon le ministre, son département s'attelle à prendre en charge trois principaux volets importants dans le secteur de la santé. Il s'agit du volet importation des médicaments et la surfacturation, celui de l'encouragement et l'amélioration de la production nationale de médicament pour couvrir 70% des besoins de la population en médicaments, enfin, celui relative à la bonne gestion de la distribution. Le ministre a rappelé qu'à son arrivée à la tête du département de la santé, le secteur comptait 666 distributeurs agréés qui s'étaient retirés après avoir pris des sommes d'argent considérables. « Pour assurer un contrôle de qualité, 230 agréments ont été retirés », a noté le ministre. « La distribution est un métier qui nécessite de la technicité et un savoir-faire et non pas un business », a-t-il ajouté. Après quoi, le ministre a procédé à la visite des différents services du Groupe Hydra Pharm où il s'est arrêté au call center pour discuter avec les opérateurs sur les commandes et la maîtrise de la distribution. « Une bonne distribution permet une meilleure gestion des CHU et une meilleure couverture en besoins médicamenteux », dira-t-il.