Des agents relevant de la division des activités économiques de l'APC d'Oran sont, depuis mercredi dernier, sur le terrain pour sensibiliser les commerçants qui squattent les espaces publics et les inciter à évacuer les lieux. Ces avertissements précèdent l'application des mesures coercitives contre les récalcitrants. L'opération a débuté au niveau des marchés informels installés dans les quartiers de Boulanger, Es Seddikia, Gambetta, Sananès entre autres, avant de s'étendre au quartier de M'dina J'dida. La stratégie adoptée consiste à agir progressivement, en commençant par les axes et les voies les moins problématiques, comme sur le boulevard des Martyrs tout au long de Souk El Kettane, face à la prison civile en passant par l'état civil jusqu'aux portes du Palais des sports. Les commerçants qui occupent illégalement des places publiques, des trottoirs et d'autres sites sont concernés par cette mesure. D'autres placettes et endroits de la ville sont également compris dans ce programme d'action de l'APC. La prolifération de ce commerce sauvage a déstructuré la capitale de l'ouest du pays, de sorte que la quasi-totalité des artères ont été envahies par les marchands ambulants qui jouent au chat et à la souris avec les services d‘ordre. A peine sont-ils chassés d'un lieu qu'ils squattent un autre. D'autre part, la question de l'enlèvement des déchets des chantiers est, également, d'actualité à Oran, avec le lancement, en début de semaine, d'une opération d'assainissement des cités des dépotoirs « sauvages » générés par les actions de démolition et de construction. Ces « déchets inertes » donnent une mauvaise image d'Oran et ont un impact négatif sur l'environnement. Les autorités locales s'appuient sur les dispositifs de « Blanche Algérie », « Oran Vert », « Oran Propreté » et DAIP, pour s'assurer les moyens humains et logistiques que requiert cette action de salubrité publique.