Une grande exposition retraçant les 50 ans de la BD algérienne sur une superficie de 1.000 m2 sera dressée à Ryad El Feth. Elle regroupe tous les auteurs qui ont marqué la BD algérienne. On notera la participation d'une trentaine de pays à l'image de Cuba, les USA, la Tunisie, le Maroc, l'Egypte, le Liban, la Belgique, le Japon, la Belgique, la Suisse, l'Angleterre, l'Italie. Au programme, les férus du 9e art pourront se délecter d'une série de conférences, master class, spectacle BD, expositions, rencontres, débats, concerts, workshop, cinéma, librairie BD, et formations. En dernier, des prix seront remis, comme à chaque année pour consacrer les meilleurs bédéistes nationaux, internationaux. Le FIBDA 2012 repose sur des valeurs stables et importantes notamment sur l'esprit d'équipe, la sincérité et la spontanéité, le tout dans une ambiance conviviale et chaleureuse. La manifestation, dans ce cadre, s'est fixée comme objectif l'encouragement de la compétition saine, l'ouverture à l'autre et au monde contemporain, livrant ainsi passage à de grands débats sur les thèmes de la liberté et de l'indépendance. Le gagnant du concours de la meilleure affiche qui servira comme étendard cette année pour la manifestation a été dévoilé. Il s'agit du jeune artiste Benyahia Racim Bey de Constantine. Concernant la nouveauté, des ateliers seront organisés à Adrar durant le FIBDA. Ces ateliers qui s'étaleront sur trois jours, seront animés par des professionnels de différentes nationalités et s'adresseront à tous ceux qui s'intéressent au dessin et à la bande dessinée en particulier. Organisé au mois de juin, la série de la 6e session de formation BD 2012 s'est terminée avec succès. En effet, les planches des deux albums collectifs prévus pour le FIBDA ont été livrées à temps. D'autres jeunes créateurs issus du collectif Monstres (album édité chez Dalimen) feront leurs prendront part à ce rendez vous avec trois albums : « Broderies pour un hold-up », « Les racines de sable » et « Vepres algériennes », aux éditions Dalimen toujours, et en exclusivité au FIBDA 2012. L'organisation de ce festival est une manière de faire revenir les pages glorieuses de la bande dessinée qui ont marqué la vie culturelle de l'Algérie après l'indépendance jusqu'à la fin des années quatre vingt. Notre pays était le leader de cet art en Afrique et dans les pays arabes. Les spécialistes algériens de cet art ont eu, à cette époque des distinctions dans les rencontres internationales, à Angoulême et aussi en Italie, notamment l'équipe du Journal Mékidèche, dirigé par Mahfoud Aïder. L e talent de Slim et celui du caricaturiste Dilem, date de cette époque. Ce festival de la bande dessinée veut promouvoir l'idée qui est celle de faire rêver nos enfants par nous mêmes et pas seulement par les créations étrangères.