Mohamed Polyphène compte compiler les meilleures chansons du groupe en mars prochain. C'est ce que l'artiste nous révèle en marge du concert organisé (mercredi dernier en soirée) à la Coupole du complexe sportif Mohamed-Boudiaf, à l'occasion de la célébration du 58e anniversaire du 1er Novembre et du recouvrement de la souveraineté sur la télévision et la radio algérienne. « Pour l'instant, je n'ai pas de nouvelle production, parce que depuis mon installation à l'étranger, je revois rarement mes amis du groupe. Je tiens cependant à faire une compilation des meilleures titres pour faire connaître nos meilleurs œuvres à la nouvelle génération de mélomanes », affirme l'artiste, avec son sourire légendaire. Et d'ajouter que « même si les autres membres du groupe vivent encore en Algérie, il m'accompagnent à chaque fois que je leur fait appel. On garde toujours de très bonnes relations ». Il est à noter que la période de la tragédie que notre pays a traversée est à l'origine de la séparation des membres du groupe, qui connaissant un franc succès dans les années quatre-vingt et début quatre-vingt-dix. Le groupe Polyphène, pour rappel, voit le jour en 1982. Il enregistre, après quelques années de tâtonnements, son premier album en 1986. Une année plus tard, la sortie de la deuxième cassette du groupe est couronnée par une tournée artistique à travers la Tunisie. Au cours de la même année, le groupe participe à la deuxième rencontre de la musique de création où il obtient le deuxième prix. Polyphène représente la chanson algérienne au Festival Antéprima, en Italie, à la biennale des jeunes créateurs de Marseille ainsi qu'au Festival de la chanson arabe en Tunisie. En 1991, Polyphène enregistre « Mouhel omri nensek ». Puis, la séparation, après le départ du chanteur en France.