Une expertise qui se perd, un budget qui rétrécit et les engrenages finissent à la poubelle. Néanmoins, le petit budget n'est pas toujours la principale cause de la détérioration de ces horloges. « Les actes de vandalisme répétitifs découragent notre équipe. Comment voulez-vous que nous investissions des millions dans la restauration d'une horloge lorsqu'on doit tout refaire deux mois après », se demande M. Boudali, le directeur général de l'Erma. Dans les interventions de l'Erma, il est relevé que la première victime des actes de vandalisme reste l'horloge florale du jardin Khemisti. Des enfants qui jouent au « manège » sur les aiguilles de l'horloge, les fleurs massacrées sans raison et des sans-abri qui squattent la cage du moteur de l'horloge,... tout ce qu'il est advenu de cette machine malgré l'assistance de l'Erma. Mme Mella affirme : « Nous avons demandé à la wilaya et à l'APC dans un rapport détaillé de prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à ces actes de vandalisme, en vain. » La dernière restauration de cette horloge a coûté quelque 800.000 DA pour un nouveau moteur et la réparation des aiguilles.