Le nombre de personnes impliquées, dont des étrangers, a connu une hausse de 33%, comparativement à la même période de 2011 alors que le nombre d'affaires a baissé de 11 %, selon le bilan qui précise que durant cette période, les affaires traitées ont concerné, essentiellement, les infractions à la réglementation des changes. Le rapport fait ressortir que la plupart des auteurs de crimes économiques sont âgés de plus de 40 ans. Parmi eux figurent 10 femmes. Il est à signaler que le commandement de la GN a renforcé les unités du pôle financier et affaires économiques spécialisées dans la lutte contre la corruption et les détournements. Ainsi, le directeur régional de l'Est chargé du montage industriel de la Sonelgaz à Oued-Athmania, dans la wilaya de Mila, a été interpellé pour tentative de corruption dont a été victime un gérant d'une entreprise privée d'électricité. Les faits remontent à la fin de la semaine dernière, suite à une plainte déposée par la victime. En effet, le mis en cause a été interpellé à bord d'un véhicule de service devant un restaurant de la commune de Aïn-Smara (Constantine), en flagrant délit de corruption. Il venait de recevoir la somme de 20 millions de centimes du plaignant en contrepartie de la perception d'un chèque bancaire représentant son dû, conséquemment aux prestations de services réalisées pour le compte de la Sonelgaz de Khenchela. Des millions de dinars détournés par des officiers des Douanes Selon un rapport établi par la DPJ, au cours des dix premiers mois de l'année en cours, les enquêteurs de la gendarmerie ont traité 14 affaires de corruption. Parmi elles, figure celle du port d'Oran dont les principaux mis en cause sont des officiers des Douanes. Ceux-ci ont détourné une somme de plus de quarante-sept millions de dinars, qui devait être versée à la recette des Douanes par des transitaires et un importateur. Ces derniers ont été arrêtés pour complicité avec 27 autres individus. Par ailleurs, des cadres des impôts, de l'éducation et du commerce ont été arrêtés la main dans le sac durant cette période. Il s'agit, entre autres, de l'ex-directeur de l'inspection générale des impôts de Birtouta qui, depuis 2004, exigeait des sommes d'argent qui atteignaient, parfois, les 50 millions aux commerçants pour effacer leurs dettes ou effectuer des rabais sur les opérations de paiement.L'autre cadre est l'ex-chef de département à l'Office national des publications scolaires (ONPS) d'El-Achour. Ce dernier a exigé 80.000 DA pour aider un fonctionnaire à obtenir une promotion. Durant la même période, un inspecteur principal à la direction du commerce d'Annaba et deux enquêteurs contrôleurs au service de la concurrence et des prix ont été interpellés en flagrant délit de corruption.