La capitale de l'Ahaggar, Tamanrasset, abritera, à partir de demain, la 5e édition du Festival culturel national de la musique et de la chanson amazighes. Une manifestation culturelle et artistique, placée sous le patronage du ministère de la Culture, et qui s'étalera jusqu'au 27 du mois courant. Au programme, une série d'activités marquée essentiellement par des soirées artistiques, des conférences-débats sur le patrimoine amazigh et autres expositions portant notamment sur l'artisanat traditionnel, est programmée, comme le souligne le commissaire du festival, Karim Arib. Une vingtaine d'artistes se produiront, une semaine durant, sur l'esplanade du 1er-Novembre, au centre-ville de Tamanrasset. Ces derniers représentent les quatre chants amazighs officiellement établis, à savoir le chaoui, le m'zab, le tergui et le kabyle. M. Arib cite quelques noms d'artistes invités, à l'image de Akli Yahyaten, le groupe Idourar et le groupe Agraw, pour le genre kabyle ; le groupe Ithrane de Ghardaïa pour le m'zab, et les jeunes artistes Djimi et Athvir pour le chaoui. Le style tergui, lui, sera représenté, entre autres, par Badi Lala, spécialiste du tindi, et le groupe Ithrane, lauréat de la dernière édition 2011. Pour les conférences qui seront animées par des anthropologues, elles seront centrées sur la chanson révolutionnaire, « puisque la 5e édition coïncide avec la célébration du cinquantenaire de l'indépendance du pays », dira le commissaire du festival. Les habitants des contrées lointaines de la région ne seront pas en reste, puisque des activités de proximité se tiennent en parallèle dans les localités d'Aïn Guezzam et de Tazrouk. Le commissaire du festival précise, à ce propos, que les galas prévus dans ces localités lointaines auront lieu uniquement durant la journée, en raison du froid glacial qui s'y abat, une fois la nuit tombée.