Ce sont là les trois préoccupations phares sur lesquelles se penchent les cadres centraux et locaux du ministère de la Solidarité nationale et de la Famille, réunis, hier et aujourd'hui, à Tipasa pour débattre des solutions applicables aux problèmes et contraintes rencontrés sur le terrain. Ces trois questions ont été soulevées par Mme Souad Bendjaballah, première responsable du secteur. A cet effet, et en s'adressant aux présents elle déclare : « on attend de vous des propositions ainsi que des recommandations claires, efficaces et rapidement applicables ». Mme Bendjaballah dira : « naturellement, il n'existe pas de problèmes ni de contraintes dont la solution est difficile surtout si la solution a pour base une étude et une évaluation dans le cadre d'une large concertation impliquant tous les intervenants qui doivent mettre en avant l'intérêt général, dans un climat de transparence et d'équité ». La ministre a aussi rappelé que cette rencontre entre dans le cadre de la poursuite d'une série de rencontres déjà organisées, à l'instar du séminaire initié par l'ADS sur les cellules sociales de proximité et celui réunissant les responsables des établissements d'accueil et de formation relevant de son secteur. Ainsi donc, la rencontre d'hier, comme celles qui l'ont précédée, est une occasion, selon la première responsable du secteur, de faire une évaluation et un diagnostic sans complaisance. « Cette évaluation doit aussi être à caractère prospectif, dans la mesure où il est nécessaire pour perpétuer l'une des nobles missions de l'Etat algérien, en l'occurrence la solidarité nationale, la cohésion sociale, le développement solidaire et la protection des catégories précaires », dira-t-elle. Et d'ajouter : « toutes les lois fondamentales successives depuis l'indépendance et dans le cadre du plan d'action gouvernemental, l'Etat s'est constamment engagé pour que l'ensemble des citoyens jouissent de leurs droits sociaux, culturels, économiques et politiques ». En ce qui concerne la politique sociale de l'Etat, Mme Bendjaballah avance le volume des transferts sociaux enregistrés cette année. « Ces chiffres ne sont ni consolidés ni définitifs car l'exercice en cours n'est pas encore bouclé. Ce sont donc des indicateurs pour illustrer le volume important des budgets des transferts sociaux », précise-t-elle. Elle relève que depuis janvier dernier, une enveloppe de 35,3 milliards de dinars a été consacrée pour l'AFS, 6,5 milliards pour les crédits Angem et 9,6 milliards pour le programme d'insertion des diplômés (PID). Le budget alloué au dispositif d'aide à l'insertion sociale (DAIS) a atteint 38,5 milliards contre 11,4 pour l'allocation des handicapés. A ces transferts s'ajoutent 25,89 milliards répartis entre le Fonds spécial solidarité avec 3,2 milliards, les budgets de fonctionnement et d'équipement de 318 établissements ainsi que d'autres programmes.