La mortalité infantile demeure toujours élevée en Algérie, a indiqué le docteur Ali Pacha Ismaïl, président de l'Association des pédiatres libéraux d'Alger (APLA), en marge d'une journée scientifique sur la gastro-entérologie et nutrition qui a été organisée dernièrement à Tlemcen. Celui-ci a estimé que la prévalence est de 23 décès sur 1.000 naissances, alors que dans les pays développés, elle ne dépasse les 5 pour 1.000. « Le but de l'association, qui compte de nombreux pédiatres, vise à préserver la constance de son engagement pour la promotion de la santé et le bien-être de l'enfant et de l'adolescent. Elle s'engage à jouer un rôle de plus en plus fort en faveur des passerelles entre l'exercice hospitalier et la pédiatrie ambulatoire, comme elle appelle de tous ses vœux à la mobilisation active de toute la famille pédiatrique pour préserver l'état de bonne santé de l'enfant » a souligné Dr Ali Pacha Ismail. Dans ce sillage, les intervenants ont mis l'accent sur la nécessité d'œuvrer davantage afin de réduire le taux de mortalité infantile. Selon le docteur Boudjeli Abdelhakim, la couverture en matière de vaccination à l'échelle nationale est de 95 %, un taux enregistré en 2011, ce qui place l'Algérie dans les normes internationales. La création de cette association, a indiqué son président, témoigne de la continuité des actions au service de la formation médicale continue visant le suivi de l'enfant, les examens à effectuer aux âges clefs, la prise en charge du handicap, la médecine de l'adolescent, la médecine préventive... Le Dr Ali Pacha qui a soulevé les difficultés des parents pour faire vacciner leurs enfants au niveau des structures publiques de santé à cause notamment du manque du produit, insiste sur la vaccination des enfants au niveau des cabinets des pédiatres autorisés à cet effet. La vaccination des bébés étant un acte qu'il ne faut pas négliger.