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« La pollution atmosphérique pourrait être aisément maîtrisée »
Entretien avec Rabah Kerbachi
Publié dans Horizons le 18 - 01 - 2013

Le grand nombre de voitures et les embouteillages sont devenus un décor permanent, surtout dans les grandes villes. Avez-vous une idée de la quantité de particules polluantes que ces véhicules dégagent tous les jours ?
Nous nous intéressons beaucoup aux déchets atmosphériques, que ce soit les émissions émanant de l'industrie ou celles émanant des sources mobiles à l'image de l'automobile. De manière générale, et selon les études que nous avons menées, les émissions dégagées par les véhicules sont la principale source de pollution. Nous avons actuellement dans la seule ville d'Alger 1,1 million de véhicules qui circulent.
Quelle est l'importance du parc automobile ?
Personne ne peut nous dire le nombre exact de véhicules qui circulent en Algérie. L'Office national des statistiques qui suit l'immatriculation des cartes grises indique qu'à la fin 2011 il a été recensé 4,5 millions de véhicules. L'Enacta, les importateurs, les concessionnaires parlent de 5,5 millions de véhicules. Où se situe la différence ? L'OMS se base sur les véhicules immatriculés. En Algérie, un véhicule qui ne roule pas est toujours immatriculé et son propriétaire garde la carte grise. Ici il faut faire une différence entre le parc statique qui est enregistré et le parc réel roulant. C'est là que se trouve, peut-être, la différence dans le nombre de véhicules. Les concessionnaires donnent les chiffres des véhicules importés, pas ceux mis en service. Moi je dirais qu'on est à un peu plus de 5 millions de véhicules. Ce chiffre nous donne 1 véhicule pour 7 personnes à l'échelle nationale, ce qui n'est pas mauvais. Après l'Afrique du Sud, nous avons le taux de motorisation le plus élevé. C'est très bien pour l'Algérien et c'est mauvais pour l'atmosphère et la vie des habitants.
1,1 million de véhicules pour la capitale, ce n'est pas un peu trop pour une ville de 363 km2 ?
Oui effectivement les routes actuelles ne peuvent pas contenir tous ces véhicules. Le trafic routier a été multiplié par dix mais les routes et les infrastructures n'ont pas été multipliées autant. Nous sommes en situation de congestion. Malgré les efforts consentis par le ministère des Transports et celui des Travaux publics pour maîtriser le trafic routier, nous avons toujours ce problème qui va s'intensifier à l'avenir. En 2012, l'Algérie a acheté 400 000 véhicules, soit une croissance de 9% du parc automobile. La Tunisie a importé 55 000 véhicules. Le Maroc, avec son usine de Renault, n'immatricule pas plus de 100 000 véhicules par an. Je lance un appel aux autorités pour suivre le mouvement, il faut même anticiper. Le parc automobile n'est pas encore saturé. On dit qu'il est saturé lorsqu'on a un véhicule pour deux personnes, comme en Europe. Tous ces véhicules qui roulent dans la ville émettent des pollutions très élevées. Les Européens ont trouvé la solution. Ils ont équipé leurs véhicules de catalyseurs. Un véhicule équipé de catalyseur arrive à réduire la pollution de 95 %. Il y aura 95 % de moins de CO2, 95 % de moins de NOX, 95% de moins d'hydrocarbure. L'inconvénient c'est que le taux de CO2 va augmenter de peu. Car le catalyseur transforme les polluants CO2 et Hydrocarbure en CO2. En Europe, le problème est presque résolu, ce qui n'est pas résolu c'est le kilométrage qui est un peu plus élevé en raison du roulement du véhicule. Et à partir de 1993, aucun véhicule ne pouvait rouler s'il n'était pas doté d'un catalyseur.
Et pour ce qui est de l'Algérie ?
En Algérie il n'y a pas de réglementation, les concessionnaires font venir des véhicules sans catalyseur car ils coûtent moins cher. Sur ce point, le gouvernement algérien par le biais du ministère de l'Environnement doit imposer le catalyseur.
Combien coûte un catalyseur ?
Le prix de cet élément avoisine les 800 euros, soit quelque 100 000 DA.
Le catalyseur demande de l'essence sans plomb. Naftal est-elle en mesure d'assurer ce combustible dans toutes les stations ?
L'Algérie n'offre pas en quantité suffisante l'essence sans plomb, c'est pour cela, à mon sens, qu'elle ne peut pas imposer la réglementation exigeant aux véhicules d'être munis de catalyseurs. Naftec a affirmé qu'elle pourra, à partir de 2013, distribuer cette essence à travers tout le territoire national. Avec la généralisation de l'essence sans plomb, les pouvoirs publics devront imposer le catalyseur s'ils veulent réduire le taux de pollution.
Avec cet équipement, pourrions-nous mettre fin à la pollution émanant des pots d'échappements des véhicule ?
Les véhicules émettent beaucoup de particules fines qu'on appelle les suies, qui ont une granulométrie très petite. Les particules pénètrent profondément dans le système respiratoire et causent beaucoup de dégâts. Et quelle que soit la quantité émise, elle est nocive pour l'être humain. Evidemment, le citadin et le montagnard ne sont pas exposés au même danger de pollution. Au centre-ville, où toutes les émissions des automobiles entrent par les fenêtres ouvertes en raison de la chaleur, toute la pollution s'introduit dans les appartements.
Quels sont les véhicules qui émettent plus de particules fines ?
Ce sont les véhicules diesel. Le taux de ce type de voitures dans le parc en Europe est à 50 % et en Algérie, il est passé de 20 % à 33 %. Les gens préfèrent le véhicule diesel parce qu'il est économique et dont la motorisation s'est améliorée. Cela nous amène à dire que la pollution par les suies est en nette augmentation en Algérie. Maintenant, les Européens ont introduit, en plus du catalyseur, le filtre de particules qui retient les suies. Actuellement, il n'y a que les voitures haut de gamme qui sont équipées de ce genre de filtre. En Europe, il y a une réglementation qui est passée de Euro 0 en 1993 à Euro 5 en 2012. Elle devient plus sévère pour le constructeur automobile. Le Conseil européen fixe la norme et les constructeurs de véhicules n'ont qu'à s'y adapter. Euro 6 entre en vigueur à partir de 2013.
Est-ce qu'il y a des études épidémiologiques qui ont été réalisées en Algérie ?
Toutes les particules émanant des échappements ont un impact sur la qualité de l'air. Nous avons le réseau « Sama Safia », géré par l'Observatoire national du développement durable (ONED) du ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire. Nous avons quatre réseaux pour la surveillance de la qualité de l'air (Alger, Annaba, Oran et Skikda). Seuls les deux premiers sont fonctionnels pour le moment. Ces stations mesurent la quantité de polluants qui se trouvent dans l'atmosphère comme le CO2, NOX, les hydrocarbures, l'ozone et les particules. Maintenant, le réseau d'Alger est en maintenance. En plus de ces réseaux, il y a un grand projet de l'ONED pour faire l'extension à d'autres villes qui sont au nombre de huit. Mais il faudrait aussi multiplier les stations car Bab El Oued et Bab Ezzouar ne possèdent pas la même atmosphère. Les stations sont chères mais utiles. L'Institut national de la Santé publique a, il y a quelques années, mesuré les particules fines à l'hôpital Mustapha Pacha. Le chercheur chargé de l'étude a abouti aux résultats suivants : 10 % des consultations étaient en liaison avec la pollution atmosphérique. Mais il faut souligner qu'il n'existe pas un seul polluant ; il y a l'humidité, la chaleur... Aussi nous n'avons pas de spécialistes dans les études épidémiologiques.
Il y a quelques années, la Banque Mondiale disait qu'Alger est l'une des villes les plus polluées du monde par le plomb. Est-ce vrai ?
Non, ce n'est pas vrai. Dans le temps, le parc automobile n'était pas très élevé. Alger avait un taux de pollution en plomb similaire à celui de Barcelone ou bien de Marseille.
Quelle est la norme de la pollution ?
La norme de l'OMS est de 0,5 microgramme/M3 d'air, nous sommes juste à la limite. La teneur est plus élevée dans les axes routiers et dans les souterrains par rapport à d'autres endroits. Le problème de plomb sera réglé, en principe, en 2013. Les raffineries algériennes ont été rénovées, plusieurs chaînes d'essence sans plomb seront opérationnelles. En Europe, avec l'introduction de l'essence sans plomb, on ne parle plus de ce combustible.
La pollution dans les campagnes est différente de celle des villes...
Les villes algériennes souffrent à 95 % du trafic routier, car nous n'avons pas d'industrie dans les villes. En toute sincérité, à part Annaba, Arzew, Skikda et Ghazaouet, nous n'avons pas une forte industrie en Algérie. Et si nous arrivons à maîtriser la pollution issue du trafic routier, on pourra dire que notre capitale est une ville qui n'est pas trop polluée.
La loi N° 09/99, relative à la maîtrise de l'énergie, est-elle respectée en Algérie ?
Dans le domaine de l'environnement, l'Algérie a fait beaucoup de choses depuis la création du ministère de l'Environnement. La réglementation est là, mais il reste le problème de son application. C'est un problème intersectoriel.
Le contrôle technique des véhicules n'examine pas le taux de pollution émis par les véhicules. Pourquoi à votre avis ?
Le contrôle technique doit, en principe, s'intéresser à deux points : la sécurité du véhicule et la pollution qu'il entraine. Au départ on s'intéressait au côté technique (freins, amortisseurs,...). Maintenant les agences peuvent mesurer le CO2 et les hydrocarbures. L'Enacta a immobilisé, depuis la mise en service de ses agences, 200 000 véhicules qui ne répondaient pas aux normes.
Les pouvoirs publics veulent introduire des carburants propres...
La loi n° 09/99 sur la maîtrise de l'énergie incite à la promotion des carburants propres comme le gaz de pétrole liquéfié GPL (Sirghaz) et le gaz naturel carburant (GNC). Notre pays a introduit le GPL qui ne se vendait pas très bien à l'étranger, en 1982. Ç'aurait été meilleur si on pouvait le consommer pour notre trafic routier. Naftal a travaillé avec les privés pour faire venir des kits pour la bicarburation essence-Sirghaz. On a étendu le nombre de stations qui livrent le GPL.
Pourquoi n'y a-t-il pas un fort engouement pour le GPL à votre avis ?
Les automobilistes ne sont pas attirés par le GPL en raison des mauvaises expériences du passé. On disait que ce carburant explosait, mais maintenant les vannes de sécurité ont éliminé toute crainte d'explosion. Le citoyen n'est pas sensibilisé suffisamment par rapport au carburant. Il faudrait qu'il y ait des incitations financières. L'Aprue travaille sur le sujet. Mais il faut savoir aussi que les anciens kits polluent plus que ce mélange. Les derniers kits à injections multipoints sont très efficaces dans l'installation et les réglages.
Quelle est la différence entre le GPL et son concurrent le diesel ?
Le diesel n'émet pas de pollution atmosphérique à part les particules fines qui sont très dangereuses pour le système respiratoire. Sa combustion est meilleure, c'est pour cela qu'on le considère comme le grand concurrent de GPL. L'avantage du GPL, lorsqu'il est bien réglé et maintenu, c'est qu'il n'émet pas de particules fines comme le diesel. Par contre, il y a une perte d'énergie, lorsque vous roulez avec le GPL, vous n'avez pas la puissance que vous avez avec l'essence. Mais, il y a certaines améliorations qui ont été faites. En Algérie, nous n'avons rien à faire avec cette puissance car nous ne sommes pas autorisés à rouler à plus de 130 km/h sur l'autoroute. Pour réussir l'installation du GPL, il faut demander aux concessionnaires d'importer des véhicules équipés de la bicarburation.
Quel est le nombre de véhicules qui roulent au GPL ?
Je crois que nous avons 300 000 véhicules roulent au GPL, c'est très peu surtout lorsqu'on fait la comparaison avec d'autres pays. La Turquie, importateur de GPL, possède un million de véhicules GPL, la Pologne plus que ça, le Pakistan aussi.
Que faire pour généraliser le GPL ?
Pour booster l'utilisation du GPL, il faut travailler avec des flottes ; on peut, à titre d'exemple, installer gracieusement les kits pour des taxis. Cela va faire un effet d'entraînement.
Et le gaz naturel carburant ?
Le gaz naturel carburant est encore meilleur, c'est le gaz naturel qu'on comprime et utilise comme carburant et c'est bon pour les engins et les poids lourds, surtout pour les bus. Il faut aller dans ce sens, carburant propre, très peu de pollution, pas trop cher et nous en avons suffisamment en Algérie. A ma connaissance, sur les 400 véhicules que l'Etusa va importer l'année prochaine, 100 d'entre eux vont marcher avec le GNC. Mais il faut naturellement les stations de remplissage qui nécessitent plus de sécurité. Si on arrive d'ici 2020 à avoir 20 % du parc roulant en GPL ou GNC, ça sera vraiment un exploit et la pollution atmosphérique ne sera pas accentuée.
Chaque pays a sa spécificité et sa manière de combattre la pollution. Quelle est la spécificité de notre pays ?
Si on se compare à d'autres pays, nous n'avons pas de problème majeur. Le Caire est 4 à 5 fois plus pollué qu'Alger, Calcutta 10 fois plus. Dans cette ville indienne on brûle le charbon. Notre avantage c'est que toutes les centrales électriques fonctionnent au gaz naturel qui est peu polluant par rapport au charbon qui est utilisé uniquement à Annaba dans la production de l'acier. Notre pétrole aussi n'est pas riche en soufre, nous n'avons pas de pollution riche en SO2 qui donne des pluies acides. Le problème qu'on a, et qui n'existe pas ailleurs, dans la pollution de l'air c'est la pollution photochimique qui est due à la présence de l'ozone. Cette sorte de pollution est causée par la transformation de polluants primaires, des précurseurs chimiques, en espèces oxydantes sous l'effet des rayonnements solaires. Si on diminue la pollution automobile, on aura automatiquement moins d'ozone. Comme nous sommes un pays chaud, nous aurons, pendant les périodes estivales, des taux élevés d'ozone.
Afin de faire face à cette pollution, est-ce qu'il y a des projets lancés par le ministère de l'Environnement ou celui de l'Enseignement supérieur ?
Le ministère de l'Environnement finance la recherche scientifique. C'est l'unique ministère qui fait des appels d'offre pour les projets de recherche et qui finance des équipes universitaires qui font des travaux de recherche. Dans le cadre de la lutte contre la pollution, avec une équipe de chercheurs de Blida, nous avons ramené des équipements qui mesurent la pollution pendant que le véhicule roule. Nous avons acheté des analyseurs et des échantillonneurs. Cela nous donne la situation réelle de la pollution dans le flux routier tel que l'Algérien conduit, avec ses embouteillages et ses temps d'arrêt. Cela va nous permettre d'estimer la pollution, et l'opération est toujours en cours. Dans deux ou trois ans, nous pourrons faire une estimation de la quantité de pollution émise dans l'atmosphère.


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