Initiée par l Sarl Selmane Global Trading, sous l'égide du ministère de l'Industrie, de la PME et de la Promotion de l'investissement, cette manifestation regroupe près d'une trentaine d'exposants, entre apiculteurs, oléiculteurs, figuiculteurs et producteurs de dattes et dérivés. Des invités (exposants) n'ont pas été au rendez-vous pour des raisons que les organisateurs ignorent. La majorité des stands était d'ailleurs inoccupée. Les exposants présents étaient à l'écoute, répondaient aux rares visiteurs venus enrichir leurs connaissances sur tel ou tel produit. Les exposants savent pertinemment qu'une foire est l'espace le plus approprié pour faire connaître ou commercialiser leurs produits. C'est le cas des représentants de la coopérative Ahfir Abeilles. Fort de son expérience, à travers sa participation aux manifestations nationales et internationales, le responsable de cette coopérative, Ahfir Hakim (apiculteur et producteur de ruches) estime « qu'il faut encourager ce genre de manifestation pour faire connaître la qualité des produits algériens, notamment le miel et ses variétés ». Pour ce même producteur, qui expose cinq variétés de miel (orange, multi-fleurs, eucalyptus, jujubier et euphorbe) et autres dérivés tels le pollen, la propolis et la gelée royale, c'est l'occasion pour faire part de leurs préoccupations, à l'exemple des contraintes que la corporation rencontre au quotidien. Selon le gérant de la coopérative Ahfir Abeilles, implantée dans la wilaya de Tipasa, l'apiculture nécessite beaucoup de moyens, étant donné les nombreux déplacements que l'apiculteur est appelé à faire pour le placement de ses ruches en fonction du genre et de la qualité du miel qu'il veut obtenir. Selon ce même producteur, un apiculteur professionnel est en mesure de produire 20 quintaux de miel par an. Un seuil que bon nombre de professionnels n'arrivent pas à atteindre, vu les coûts excessifs que nécessitent les déplacements pour le placement des ruches dans différentes régions du pays. C'est dire l'intérêt que devraient accorder les pouvoirs publics à cette activité, à la mesure de la participation de l'abeille à hauteur de 80% dans le système de pollinisation.D'autres problèmes sont soulevés par un figuiculteur de Béjaia. Il fait part de nombreuses contraintes entravant le développement de cette filière, qui ne figure même pas dans la nomenclature des activités du secteur de l'agriculture. « Pourtant, le potentiel en la matière est fort important », tient à souligner M. Maouche, figuiculteur à Béjaia.