Le groupement des partis et organisations pour la défense de la mémoire et de la souveraineté nationale a tenu, hier à Alger, une réunion de ses membres pour passer en revue la feuille de route tracée lors de la conférence nationale organisée mardi dernier. La date de la réunion d'hier a été, selon Mme Naïma Salhi, présidente du PEP, n'est pas fortuite. « Le choix de cette date n'est pas fortuit. Elle coïncide avec la journée du 23 février qui a vu le parlement français voter la loi glorifiant le colonialisme », a-t-elle souligné. Ainsi, les membres de cette initiative ont réitéré, au cours de la réunion, l'appel à la reconduction du projet de loi criminalisant l'acte colonial. « Faire passer ce projet au parlement constitue la meilleure réponse à la loi glorifiant le colonialisme », lit-on dans un communiqué rendu public à l'issue de la réunion. Un appel a été lancé, à ce propos, aux députés et au gouvernement pour faire aboutir la démarche. Au plan organique, les membres du groupement ont débattu des modalités à suivre pour la mise en place des bureaux régionaux. A signaler que le groupement est constitué d'une dizaine de formations politiques. En sus du PEP, d'autres partis figurent au sein de ce groupement, dont le MSP, El Fadjr El Djadid, de Tahar Benbaïbeche, le Front de l'Algérie nouvelle, de Djamel Benabdesslam, le mouvement En-Nahdha, de Fateh Rebai, le Mouvement des citoyens libres, de Abdelaziz Ghermoul, le Mouvement des nationalistes libres, de Ahmed Gouraya, le RPR, de Abdelkader Merbah, le Front de la jeunesse pour la citoyenneté, le FNA, de Moussa Touati, et la Fondation algérienne pour la défense de la mémoire.