les jeunes ont tenu à souligner qu'il n'est plus tolérable de mettre en doute leur patriotisme. « Le patriotisme n'est pas une attestation ou un diplôme qu'on octroie. Nous ne voulons plus de promesses mais de solutions concrètes », a souligné Tayeb Termoun, un des représentants des jeunes de Ouargla. Ce dernier a tiré la sonnette d'alarme en soulignant que les jeunes de cette wilaya, à l'instar de ceux des autres régions du sud, « sont en colère et déterminés à faire entendre leurs voix ». « Leur problème est l'emploi », rappelle-t-il, en déplorant « l'inexistence de canaux de dialogue ». Raison pour laquelle il a mis l'accent sur la nécessité de mettre en place une cellule de crise et de prendre des mesures d'urgence en vue de « calmer les esprits ». M. Termoun a invité la CNCPPDH, que préside Me Farouk Ksentini, à visiter Ouargla « et à mener sa propre enquête sur la situation catastrophique qui prévaut dans la wilaya ». De son coté, Mahfoud Hathat a souhaité que les dernières mesures prises par le Premier ministère pour la promotion de l'emploi dans le sud, soient appliquées par la Sonatrach et les sociétés étrangères. Sur la lancée, il a fait remarquer que les citoyens de Ouargla sont conscients du fait que « c'est toute l'Algérie qui fait face au problème du développement, et non pas uniquement les régions du sud ». Ahlam Touharia a, pour sa part, attiré l'attention des membres de la CNCPPDH sur la propagation de la corruption, les coupures d'électricité, sans oublier le problème du logement et la faiblesse des services publics dans la wilaya. Le SG de la CNCPPDH a exprimé l'entière disponibilité de l'organisation à s'impliquer à l'effet de trouver une issue à cette situation. « Les problèmes économiques et sociaux constituent pour nous une priorité à prendre en charge », a-t-il dit avant de promettre que « nous transmettrons vos préoccupations aux concernés ». Saïda Benhabilès, présidente de l'Association nationale d'aide à la femme rurale, a, pour sa part, estimé que le déplacement de cette délégation à Alger pour transmettre les préoccupations des jeunes de Ouargla constitue « un pas pour la consolidation du processus démocratique ».