Cette attaque et son impact supposé sur l'architecture mondiale du réseau internet a été l'occasion pour certains de remettre sous les feux des projecteurs de l'actualité la question de la configuration et de la gestion des serveurs racines qui assurent la circulation des paquets de données, fondement essentiel du fonctionnement du réseau internet. « Historiquement, explique le site www.cert-ist.com, les serveurs DNS racines sont au nombre de 13 (9 aux Etats-Unis, 1 au Japon, 1 en Angleterre, 1 en Suède et 1 en Hollande). Ils sont maintenus par des sociétés privées (Verisign, Cogent, ...), des universités (University of Maryland, ...) ou des instituts gouvernementaux (NASA, DOD, ...). Ces serveurs sont nommés de la lettre « A » à la lettre « M » (« a.root-servers.net », « b.root-servers.net « , ...). La coordination de ces serveurs est effectuée au travers de l'organisme américain ICANN (« Internet Corporation For Assigned Names and Numbers »). Le rôle de ces serveurs DNS racines est de proposer une copie à jour et unique des informations sur les serveurs DNS gérant les « Top Level Domain » (TLD) : « .com », « .org », « .net », « .fr », « .info », ... Ces serveurs racines contiennent donc pour chaque TLD, la liste des serveurs DNS (nom/adresse IP) ayant autorité sur le TLD.