C'est aujourd'hui, samedi 24 juillet que Lounis et Djaafar Aït Menguellet sortent leur nouveau produit chacun sur le marché. Le poète et son digne héritier s'y attellent depuis près d'une année de travail, d'affinement, de peaufinage, pour livrer au public du bel ouvrage. M. Lounis se penche cette fois-ci sur une page blanche : «Thawriqth Tachavhant» dont il intitule ce nouvel opus, dans lequel le poète livre toutes les pulsions d'un artiste face à l'angoisse de l'écriture. Tel qu'il confie ses sentiments à Kamel Tharwiht dans son émission sur Berbère Télévision, l'exclusivité accordée à cette chaîne pour la promotion de ce dernier CD : «J'y conte. Cette impression première est de n'importe quelle personne face à une page blanche qu'elle est appelée à remplir». Il est inscrit ainsi sept titres, avec cette suite : «Amenugh» (La discorde), «Sarrah iwa man» (laisse l'eau couler), «Iguervgha wul» (qu'est-ce que le cœur voudrait… !) «thagara n'etezwarth » (La fin du commencement), «lewjav d'egawadhou» (la réponse est dans le vent), un texte sur une musique de Bob Dylan sur la chanson «When the wayn». Un produit apparemment plein de sagesse, de celle à laquelle le poète nous a toujours habitués, complètement écrit et composé par Lounis, avec les arrangements de son fils Djaâfar. Ce dernier, qui sort en même temps son album «Thirga laaqal», le consacre à la jeunesse, à ses rêves, ses espoirs, ses désespoirs. Djaâfar y interprète sept titres, et le 8e est une reprise d'une chanson de son père «Nemnem» (le rêve).