Un colloque international sous le thème « Les investissements étrangers en Algérie », a été ouvert, hier, à Tlemcen. Cette manifestation, à laquelle prennent part des spécialistes et avocats de plusieurs pays, vise, selon Me Lanzi, bâtonnier d'Avignon, à établir un jalon en faveur des opérateurs économique étrangers désirant investir en Alger. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Mohamed Charfi, a rappelé que le choix de ce sujet s'inscrit dans le cadre de la révision des politiques d'investissement vis-à-vis des opérateurs économiques étrangers par, notamment, l'amélioration du climat des affaires. A cette occasion, le ministre a signalé que le climat de l'investissement en Algérie est très encourageant aussi bien pour les investisseurs locaux qu'étrangers. Il a signalé la mise en œuvre d'un code des investissements destiné à alléger les procédures législatives et réglementaires. Pour sa part, Me Lanzi a observé que s'il est évident que l'Algérie s'ouvre à l'étranger, il n'en demeure pas moins que cette réussite est tributaire d'une communication vis-à-vis des acteurs étrangers du monde économique. Il a estimé que ce colloque est une occasion pour que les avocats étrangers puissent conseiller leurs clients désireux investir en Algérie. De son côté, Me Jean-Marie Burguburu, président de l'Union international des avocats, a affirmé la nécessité de trouver des solutions pour mieux encourager l'investissement étranger en Algérie. « Ce pays dispose d'une situation géographique stratégique, lui permettant la mise en valeur de son potentiel d'investissement », a-t-il noté. Au cours de ce colloque de deux jours, plusieurs conférences sont programmées, notamment sur les investissements étrangers dans les pays du Maghreb, la réalité de l'investissement en Algérie et les problématiques de l'investissement en Algérie.