A la veille de la tenue, ce week-end, des assises ordinaires du FFS, le premier secrétaire, Ali Laskri, accompagné de Mohand Amokrane Cherifi, président du comité d'éthique, et du responsable de la fédération d'Alger, ont tenu, hier, un point de presse au siège du parti. M. Laskri a affirmé que « le parti se dotera de nouveaux statuts, notamment d'une présidence collégiale, nécessaire pour une période de transition au cours de débats libres et fervents ». « Celle-ci sera garante des décisions collégiales qui prémuniront le FFS des déviations et renforcera sa cohésion et sa force », a précisé M. Laskri. La redéfinition d'une stratégie politique et économique, centrée autour du développement durable, sera l'axe essentiel des travaux qui se dérouleront à Alger. A en croire M. Laskri, « l'avant-projet du programme adopté par le conseil national, approuvé par le président et débattu lors d'ateliers à la mi-mai, a retenu le terme de presidium aux lieu et place de présidence », assurée depuis des années par Hocine Aït Ahmed, qui ne briguera pas un nouveau mandat. « La décision finale sera, toutefois, prise par les congressistes, et d'autres options ne sont pas exclues », a indiqué M. Laskri. Sans donner le nombre de ceux qui prendront part aux travaux, il a révélé que « les partis nationaux, qui sont incontournables dans une phase ultérieure pour définir le consensus national, ne seront pas invités. Ce sont des représentants de la société civile et des syndicats autonomes ainsi que des personnalités qui seront conviés ». Le FFS espère redéfinir un nouveau consensus national, slogan du congrès. Interrogé sur l'état de santé du président de la République, M. Laskri s'est contenté de répondre que « nous voulons connaître la vérité, sans plus ». Il réitérera, par ailleurs, le refus par le FFS du processus de réformes engagées par le chef de l'Etat. « Le parti n'a engagé de contact avec personne autour de la présidentielle de 2014 », a-t-il ajouté. Il a, enfin, martelé, en allusion aux cadres qui prônent le renouveau du parti, que « ceux qui ne sont pas élus par la base, et encore moins ceux qui ont quitté les rangs du FFS, ne sont pas concernés par le congrès ». M. Laskri avait cédé, auparavant, la parole à l'ex-ministre, Mohand Amokrane Cherifi, qui a annoncé l'absence du leader du FFS aux assises. « Il vient de rentrer d'un voyage éprouvant du Maroc où sa sœur et son cousin ont été inhumés et son médecin lui a recommandé de ne pas se déplacer dans l'immédiat », a-t-il indiqué en guise d'explication.