Damas participera à la future conférence internationale de paix dite « Genève 2 », initiée par Washington et Moscou pour tenter de mettre fin au conflit syrien, et qui devrait en principe se tenir en juin. C'est ce qu'a annoncé, hier à Bagdad, le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, suite à sa rencontre avec le Premier ministre irakien et son homologue, Hoshyar Zebari, qui ont, à de nombreuses reprises, fait part de leur crainte que les violences syriennes ne débordent chez eux ou n'attisent les tensions. « Nous pensons que cette conférence internationale sera une bonne occasion de trouver une solution politique à la crise en Syrie », dit-il au cours de cette visite surprise dans la capitale irakienne. Samedi, l'armée irakienne a lancé une opération de grande envergure pour sécuriser l'étendue désertique de l'ouest du pays, frontalier avec la Syrie. Bagdad craint, en effet, que les militants sunnites irakiens ne se servent de cette région comme point de passage pour aller se battre contre le régime du président Bachar al-Assad.