Le ministre syrien des AE, Walid Mouallem, a apporté le plein soutien de son pays au gouvernement irakien, affirmant qu'un calendrier de retrait des forces étrangères d'Irak serait de nature à réduire la violence chez son voisin. La mise en place d'un calendrier de retrait des forces étrangères d'Irak contribuera à réduire la violence, devait-il affirmer dans une conférence de presse à Bagdad avec son homologue irakien, Hoshyar Zebari. Damas s'est ainsi rapproché de Bagdad et même plus puisque, désormais, ses autorités apportent leur soutien au processus politique irakien et au gouvernement né des élections. “Nous sommes prêts à vous fournir toute l'aide possible pour que l'Irak maintienne son unité”, a affirmé Mouallem. Le ministre syrien a estimé que la sécurité de l'Irak est aussi celle de la Syrie. Une première depuis l'occupation américaine de L'Irak. Mouallem, dont le pays est accusé par les Etats-Unis, et l'Occident d'une manière générale, de soutenir l'insurrection en Irak et de fermer les yeux sur l'infiltration de combattants étrangers dans ce pays pour y commettre des violences, a condamné “tous les actes terroristes” perpétrés en Irak. Les autorités damascènes veulent ouvrir une nouvelle page dans les relations avec leur voisin. L'émissaire de Bachar Al-Asad devait rencontrer le président irakien, le Kurde Jalal Talabani, et le Premier ministre, le chiite Nouri Al-Maliki. Le Premier Ministre britannique, Tony Blair, a même demandé à la Syrie de devenir un partenaire dans une solution de paix au Moyen-Orient et en Irak. D. Bouatta