Le Secrétaire d'Etat chargé de la Communauté nationale à l'étranger, Belkacem Sahli, a souligné, hier, que le gouvernement algérien suit de près la situation des Algériens vivant dans les pays en état de guerre ou d'instabilité, à l'exemple de la Tunisie, de l'Egypte et de la Syrie. « En dépit de la gravité de la situation en Syrie, les services consulaires algériens établissent quotidiennement des rapports sur les familles algériennes qui y résident encore », a souligné M. Sahli. Il rappelle que le gouvernement algérien a pris, dans un premier temps, des mesures pour faciliter le rapatriement des Algériens qui le souhaitaient. Au sujet des haraga, portés disparus en Tunisie, le diplomate a reconnu que le problème est complexe, et déclaré que les services concernés ont entrepris des démarches consulaires à cet effet. Concernant les Algériens détenus en Irak, il a fait part d'une intense tractation entre le département algérien des Affaires étrangères et le président du Conseil des ministres irakien, précisant que leur nombre ne dépasse pas 12 personnes dont 9 emprisonnés pour présence illégale sur le territoire irakien. Aucun d'eux n'est accusé d'acte criminel. Selon M. Sahli, une délégation algérienne s'est récemment rendue en Irak pour s'enquérir, au niveau des prisons où sont retenus les 12 Algériens, des conditions de leur détention. « Leur état ne suscite aucune inquiétude. Leur jugement est conforme au droit international », a souligné M. Sahli, rappelant que les autorités algériennes ont demandé à leurs homologues irakiens d'étudier la possibilité de les libérer. Les autorités irakiennes ont, selon lui, affiché leur disponibilité à ce sujet. « Nous leur avons adressé une demande officielle. Nous attendons la réponse », a-t-il souligné.