« Tout ce qui a été rapporté par la presse est faux. Toutes les universités du monde veulent attirer les meilleurs chercheurs du monde, et le ministère de l'enseignement supérieur algérien ne peut s'y opposer. Nos universités ont le droit de ramener des chercheurs compétents qui peuvent apporter un plus à la recherche et à l'encadrement scientifiques. Les universitaires étrangers sont les bienvenus. Mais pour notre part, la priorité sera donnée aux chercheurs algériens établis à l'étranger, même si c'est difficile à réaliser », a expliqué le ministre, en signalant que l'université emploie plus de 40 000 enseignants chercheurs dont 3 500 permanents. M. Harraoubia, qui a présidé au pôle universitaire Ali-Mendjeli les « assises nationales sur les biotechnologies » organisées au centre de recherche et de développement biotechnologique (CRTC), s'est dit satisfait par rapport aux avancées réalisées par le centre. « C'est le seul centre au niveau national et qui s'est agrandi par la création d'une école nationale de biotechnologie », s'est-il félicité. Selon le ministre, ces assises sont une première étape pour concrétiser les projets dans différents secteurs tels que la santé, l'agriculture ou l'environnement. « Nous avons mis en place deux plans, l'un 2008 et 2012, et nous avons fixé des priorités dont celles ayant trait à la vie animale ou végétale. C'est dans ce cadre que ce centre biotechnologie a été réalisé », a précisé le ministre. Ouvert depuis 2010, le CRTC s'investit dans les projets de développement dans plusieurs secteurs tels que la santé, l'agroalimentaire, l'agriculture, l'environnement, la bio-industrie... Il emploie 57 chercheurs permanents, alors qu'à l'horizon 2018, plus de 200 nouveaux postes seront créés. Par ailleurs, en inspectant les travaux de la ville universitaire Ali-Mendjeli qui sont toujours en cours et qui ont connu des retards considérables, Rachid Harraoubia a affirmé le projet sera livré à la rentrée universitaire prochaine. Concernant la polémique sur l'équivalence entre doctorats LMD et ceux du système classique, le ministre a indiqué qu'il ne peut y avoir d'équivalence entre des diplômes nationaux. Il clarifie ainsi les choses et confirme que l'équivalence se fait entre un diplômes algérien et étranger.