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La marche sur Damas, cœur de la puissance byzantine
L'Islam à la conquête du monde
Publié dans Horizons le 09 - 07 - 2013

Damas...Un rêve qui caressa longtemps l'imaginaire des Musulmans depuis le jour où les premières troupes croyantes étaient sorties de la Péninsule arabe pour lancer l'Islam à la conquête du monde.
Damas, que Dieu avait doté d'une beauté attirante et d'une nature envoûtante, se distinguait par sa verdure, ses pâturages, ses terres fertiles, ses vergers pleins de fruits, ses eaux douces, et ses jardins fleuris. Pour les Arabes du désert aride, Damas était un avant-goût des jardins d'Eden. Mais animés avant tout par leur foi qui passait avant toute considération d'ordre matériel, les musulmans se lancèrent en 635 à la conquête de cette cité ultra-fortifiée dont la gloire se perdait dans la nuit des temps. Ville millénaire, de nombreuses civilisations et de nombreux peuples se succédèrent à Damas. Sa muraille s'élevait à près de onze mètres de hauteur et atteignait trois mètres d'épaisseur. Elle était par ailleurs entourée d'une profonde douve de trois mètres de largeur. Elle était enfin protégée de l'intérieur par de nombreux châteaux-forts. Bref, ses fortifications étaient de nature à décourager les conquérants les plus intrépides. Pour les musulmans de la première heure, l'appel de la foi était si impérieux que tous les obstacles qui se dressaient devant eux devenaient vains. Ainsi, après avoir vaincu les Byzantins à la grande bataille d'Ajnâdîn, Abû `Ubaydah Ibn Al-Jarrâh, le général en chef de l'armée musulmane, apprit qu'Héraclius, Empereur de Byzance, dépêcha à Damas des renforts provenant de Homs, dans l'éventualité d'une attaque musulmane contre la ville. Abû `Ubaydah envoya une lettre au Commandeur des Croyants `Umar Ibn Al-Khattâb dans laquelle il lui exposa les derniers développements sur le terrain et lui demanda ses instructions pour la suite des événements. `Umar lui ordonna alors de marcher sur Damas qui était la citadelle de la Syrie et le cœur de la puissance byzantine dans la région. Fin stratège, `Umar ordonna également à Abû `Ubaydah d'envoyer simultanément des troupes livrer des escarmouches aux gens de Fahl, puissante cité située à l'est du Jourdain, à ceux de Palestine et à ceux de Homs, ce afin d'entretenir le trouble sur les intentions des musulmans et de prévenir tout renfort susceptible d'en provenir au bénéfice de Damas. L'armée de Abû `Ubaydah Ibn Al-Jarrâh marcha ainsi en direction de Damas, sans rencontrer de grande résistance. Elle prit La Ghouta, localité située en périphérie de la ville, qui avait été abandonnée par ses habitants. Les Damascènes se réfugièrent en effet derrière les remparts de leur cité et refermèrent les portes. Le siège commençait. Chacune des portes de la cité fut assiégée. A la tête de cinq mille hommes, le commandant Khâlid Ibn Al-Walîd campa face à la Porte de l'Est ; Shurahbîl Ibn Hasanah campa avec ses troupes de fantassins face à la Porte de Saint Thomas, `Amr Ibn Al-`Âs face à la Porte des Paradis, Abû `Ubaydah face à la Porte de Jâbiyah et Yazîd Ibn Mu`âwiyah face à la Porte de Kaysân. Les musulmans disposèrent des mangonneaux et des chars de combat et commencèrent à pilonner les murailles de la cité, l'objectif à court terme étant de démoraliser ses ennemis, déjà atteints par la défaite de Yarmouk quelques mois plus tôt. Au fil des jours, les Byzantins assiégés commençaient à désespérer, les renforts successivement envoyés par Héraclius pour briser le siège étant systématiquement mis en déroute. Les notables damascènes se rendirent alors auprès de Thomas, le gouverneur militaire de Damas qui était également gendre d'Héraclius, et lui firent part de leurs craintes que la ville ne tînt plus longtemps. Ils lui proposèrent de capituler et de signer la paix avec les musulmans. Thomas refusa, leur assurant qu'il était en son pouvoir « de défendre la cité et de chasser l'ennemi. »

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