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120.000 morsures enregistrées en 2012
Journée mondiale de la rage
Publié dans Horizons le 29 - 09 - 2013


Malgré tous les efforts consentis par les autorités sanitaires, l'Algérie continue d'enregistrer des cas de rage. Elle a enregistré ces dix dernières années, 20 décès en moyenne par an. Alors que le dernier cas autochtone de rage enregistré en France remonte à 1924, la rage continue de tuer en Algérie par négligence le plus souvent et par ignorance du risque vital. 60% des cas de rage humaine ne consultent qu'après l'apparition des signes cliniques, seuls 20% des 40% restants consultent immédiatement, 8% consultent après 24 heures, et les autres tardivement, au-delà de 48 heures. En Algérie comme dans le monde, le vecteur de la rage est le chien dans presque 90% des cas. Le Dr Soufi Abderrezak, chef d'unité d'épidémiologie d'intervention et vaccinovigilance de l'Institut Pasteur d'Algérie, qui est un expert dans ce domaine, affirme que la rage est une maladie mortelle à 100% et qu'une vaccination ou une sérovaccination après des morsures occasionnées par un animal suspect de rage doit être strictement observée. Les cas recensés cette année en Algérie sont dus aux morsures des chiens errants, laisse entendre notre interlocuteur qui a présenté une communication intitulée « La prise en charge des personnes exposées au risque rabique » lors de la célébration de la Journée mondiale de la rage. En 2010, l'Algérie a enregistré 20 cas répartis à travers 12 wilayas du centre et du nord du pays en raison de la forte densité canine mais ces deux dernières années, on compte des cas dans le sud du pays. Autrement dit, la plupart des foyers où l'on a recensé de plus en plus de chiens errants. Toutefois, environ 120.000 morsures ont été enregistrées en 2012, apprend-on auprès du Dr Soufi Aberrezak. Et d'ajouter que ce nombre ne cesse d'augmenter puisqu'il est passé de 58.000 en 2000 à 80.000 en 2005 et pratiquement 120.000 en 2012. « La rage, qui demeure un problème de santé publique, nécessite une large campagne informative et une collaboration étroite entre les départements de la Santé, de l'Agriculture et des Collectivités locales », insiste le Dr Soufi. La vaccination ou la sérovaccination est la seule arme pour éviter de mourir de la rage. « Malheureusement, il y a parfois un retard dans la prise en charge de la rage et l'abandon de la vaccination, sachant que le mordu doit se soumettre à une série de vaccinations suivies de rappels. Il faudrait entreprendre des actions dans les écoles et les mosquées pour l'éducation et l'information de la population sur ce fléau qui appartient déjà, dans certains pays, au passé », a indiqué le Dr Soufi. Il convient de signaler qu'en 1885, Louis Pasteur réussit la première vaccination antirabique chez l'homme. Par ailleurs, durant les 20 dernières années, plus de 20 millions de personnes ont été traitées contre la rage à l'aide de vaccins de Sanofi Pasteur. Depuis 2007, la Journée mondiale de la rage est célébrée chaque année le 28 septembre sur initiative de l'Alliance mondiale contre la rage.

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