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L'APOC propose des points de vente pour les éleveurs
Pour stabiliser le prix du mouton
Publié dans Horizons le 29 - 09 - 2013


L'Association de protection et d'orientation du consommateur (APOC) n'est pas du tout convaincue que la hausse du prix mouton dépende essentiellement de la règle de l'offre et de la demande. Le président de cette association, Mustapha Zebdi, a estimé, en effet, hier sur la Radio Internationale, que la hausse des prix des moutons est injustifiée vu que la production est stable depuis 10 ans. Les prix, selon lui, varient entre 10.000 DA et 80.000 DA la tête d'ovin. « 10.000 DA le mouton malade ! », précise-t-il. Pourtant, d'après Brahim Amrani, président de l'association nationale des éleveurs, ces derniers cèdent leurs moutons à 25.000 DA l'unité en moyenne. « En fait, dans le marché d'ovins, nous ne pouvons pas proposer des prix fixes. Cela dépend de la qualité du mouton. Les prix pratiqués actuellement sur le marché ne sont pas ceux des éleveurs, mais la conséquence du nombre important d'intermédiaires qui interviennent entre le producteur et le consommateur », indique-t-il. Dans ce contexte, pour une meilleure stabilisation des prix, l'APOC se dit prête à fournir des points de vente au niveau d'Alger pour les éleveurs sans passer par des intermédiaires. « Ils seront nourris et logés. En contrepartie, ils ne doivent pas fixer des prix au-delà de 30.000 DA, le prix initial étant de 25.000 DA », dit-il en appelant les éleveurs à s'associer avec l'APOC pour rendre le mouton plus accessible au consommateur. Un appel sur lequel M. Amrani a émis quelques réserves, estimant que les éleveurs ne sont pas des commerçants. « Les éleveurs ne se déplacent que pour suivre leur bétail. Ils n'ont pas cette culture de se déplacer pour vendre, par eux-mêmes. Ce sont les clients ou les commerçants qui se déplacent jusqu'à eux. Et puis, leurs déplacements nécessitent des moyens, de transport notamment », dit-il. A ce propos, M. Zebdi estime que les walis doivent s'impliquer pour aménager des espaces temporaires pour ces éleveurs et, ainsi, ils n'auront pas à parcourir de longues distances. Dans le même sillage, le porte-parole de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) appelle le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales à mettre en place des points de vente temporaires pour éviter l'anarchie dans le marché d'ovins. « Il faut savoir que les spéculateurs ne sont pas des commerçants, mais des personnes étrangères au métier qui n'ont pas de registre du commerce. Des « parasites » qui profitent de ce genre d'occasion pour se remplir les poches », signale-t-il en déplorant l'absence de coordination entre les institutions officielles, à savoir le ministère de l'Agriculture et le ministère du Commerce. C'est ce qui a, d'après lui, conduit à une désorganisation du marché du bétail. Il relève qu'« un marché spécifique pour le bétail est inexistant ». Dans le même registre, M. Amrani affirme que pour aller à un véritable marché de bétail, il faudrait d'abord recenser le nombre des éleveurs, des commerçants spécialisés dans cette branche qui activent d'une façon permanente ainsi que le volume réel de la production, et pas seulement à l'occasion de la fête de l'Aïd.

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