Le premier secrétaire national du FFS, Ahmed Bettatache, a réitéré, hier, à Béjaïa « l'exigence » de son parti inhérente à la réhabilitation des anciens militants et cadres du parti, arrêtés en 1963 puis libérés en 1965. « Il faut leur reconnaître un statut de militants de la démocratie », a-t-il soutenu dans le sillage de l'inauguration d'une stèle, érigée à leur mémoire dans la circonscription de l'Akfadou, inscrivant cette revendication dans un processus global de « réconciliation nationale », entrevue comme un préalable à la « sortie de crise du pays » et « une étape majeure pour la refondation de la République ». M. Bettatache a saisi l'occasion pour rappeler l'engagement du parti en faveur de la construction d'un « Etat démocratique », soutenant l'option d'un changement pacifique pour, a-t-il dit, « épargner au pays les épreuves, nées du printemps arabe ».