Tous les pays du monde auront à célébrer, aujourd'hui, pour la première fois, « la journée internationale contre les essais nucléaires ». Un événement qui coïncidera avec la date du 29 août de chaque année. Une date fixée par l'assemblée générale des Nations unies pour marquer la journée dont l'objectif est de « bâtir aujourd'hui un monde vivant dans de meilleures conditions de sûreté et de sécurité ». Cette résolution a été adoptée le 2 décembre 2009 à l'unanimité des membres de l'assemblée de l'ONU. Ces derniers estimaient que « tous les efforts devraient être employés pour arrêter les essais nucléaires, de manière à éviter des effets nocifs et dévastateurs sur la vie et la santé des individus... et que l'arrêt des tests nucléaires est le moyen d'arriver à l'objectif d'un monde exempt d'armes nucléaires ». Cela étant, l'occasion sera propice pour lancer des appels de sensibilisation pour que le Traité d'interdiction des essais nucléaires (Ticen) adopté en 1996, entre au plus vite en vigueur. Il est à noter que 182 pays l'ont déjà signé alors que 9 États ne l'ont pas encore ratifié à l'image de la Chine, la Corée du Nord, l'Egypte, des Etats-Unis, de l'Inde, l'Indonésie, d'Israël, de l'Iran et du Pakistan. Pour marquer cette première célébration, l'Observatoire des armements publie un nouveau numéro de Damoclès largement consacré à cette question : « Essais nucléaires et environnement : «tout reste à faire»!». Il prévoit de recevoir, dans ce cadre, le 30 septembre prochain, à New York, le Nuclear Free Future Award qui vient récompenser son engagement depuis plus de vingt-six ans aux côtés des victimes des essais nucléaires. Il convient également de noter que la revue algérienne El Djeïch est également au rendez-vous. Elle consacre, dans son dernier numéro, tout un dossier s'articulant autour du thème de l'indemnisation des victimes des essais nucléaires français au Sahara. Le dossier est intitulé «Les irradiés algériens contournés».