La gestion rationnelle de la ressource hydrique a occupé l'essentiel des débats du 6e congrès arabe de l'eau organisé ces deux derniers jours à Alger par l'Algérienne des eaux (ADE) et l'association Arab Countries Water Utilities Association (ACWA). Le SG de cette dernière, Kheldoune Hocine El-Khechmane, a relevé, hier, en marge de cette rencontre, les progrès enregistrés par l'association qu'il dirige et son apport dans la gestion de la ressource depuis son lancement. En termes d'actions, il note que l'Association a organisé environ 50 sessions de formation au profit de 400 cadres du secteur de l'eau des pays membres. « Nous avons atteint actuellement le nombre de 106 entreprises gouvernementales adhérentes ce qui est important à mentionner étant donné que notre objectif initial était d'arriver à 100 membres en 2014 », a-t-il indiqué. Les difficultés rencontrées dans les pays arabes en termes de gestion et d'exploitation de l'eau sont, du point de vue du SG de l'ACWA, similaires. « Nous avons bénéficié des expériences des uns et des autres et notre organisation est un espace de partage et d'échange des connaissances dans le domaine », a-t-il précisé. M. Kheldoune poursuit que l'objectif du congrès est d'unifier les méthodes d'intervention entre pays membres. « Cet aspect est l'axe principal des recommandations du congrès », a-t-il souligné. Pour le porte-parole de l'ACWA, les pays arabes doivent se mettre à la recherche de nouvelles ressources, citant le recours à l'épuration et le traitement des eaux usées et leur exploitation dans l'agriculture, le renforcement des services publics, l'exploitation rationnelle de l'énergie et l'entretien des infrastructures. A titre d'illustration, il note qu'« en Suède par exemple, il y a des structures opérationnelles depuis 1948 grâce à l'adoption d'un système de maintenance performant basé notamment sur la formation d'un personnel qualifié ».