Sous le haut patronage du ministre des Ressources en eau, Hocine Necib, le 6e Congrès arabe de l'eau s'est ouvert, hier, à Alger. La thématique choisie pour cette édition est des plus significatives. Il s'agit de la bonne pratique dans la gestion et la consommation de l'eau. Après des brefs aperçus sur la situation hydrique dans les différents pays, les participants ont exclu à l'unanimité le recours à l'hydro-solidarité entre les membres d'Arab Countries Water Utilities Association (Acwua). "Je ne pense pas qu'on ira vers une hydro-solidarité entre les différents pays de l'Acwua", a indiqué le ministre, Hocine Necib. Et de préciser que "cela peut concerner les eaux albiennes, par exemple, qui se trouvent dans des régions partagées par plusieurs pays". "Ces derniers, a-t-il soutenu, n'ont qu'à discuter de la meilleure manière à les exploiter." Sur un autre registre, le ministre est revenu sur la situation en Algérie, en précisant que, depuis quelques années, des efforts ont été consentis pour améliorer l'alimentation et la distribution de l'eau. Il a affirmé que rares sont les régions qui ne sont pas alimentées. 45% des communes sont alimentées H24, d'autres une journée sur deux et seulement 7% un jour sur trois. Ces chiffres, explique le ministre, indique que plus de 20 millions de citoyens sont alimentés quotidiennement. Plusieurs autres projets sont prévus dans le secteur, a-t-il assuré. "9 nouvelles stations de dessalement d'eau, dont deux seront réceptionnées vers la fin du mois", sont prévues dans l'agenda du ministère. Concernant les autres membres et responsables de l'Acwua, il était aussi question des disparités qui existent en tre les différents pays. Ceci les ramènent, ont-ils estimé, à définir une stratégie commune pour une meilleure gestion et consommation de l'or bleu. Selon les responsables de l'Acwua, l'ONU a exigé un investissement de 200 milliards de dollars dans le domaine de l'eau dans les prochaines années. L'objectif, disent-il, "est de subvenir aux besoins des populations, surtout avec des changements climatiques qui affectent plusieurs pays". Les congressistes ont affirmé que le coût de l'eau est beaucoup plus inférieur aux charges supportées par les Etats dans les différentes opérations de pompage, de dessalement, de purification et d'alimentation. Le congrès d'hier était aussi une occasion pour échanger les visions et les stratégies. Hocine Necib a déclaré que "concernant l'Algérie, d'autres efforts sont attendus pour améliorer la prestation et aussi la sauvegarde de cette richesse avec sa bonne gestion". M. M. Nom Adresse email