Le ministère de la Jeunesse et des Sports vient de lancer un avis d'appel d'offres national et international restreint pour l'acquisition, l'installation et la mise en service d'équipements d'un laboratoire de contrôle antidopage à Alger. L'appel d'offres, publié dans la presse, s'inscrit dans la foulée de l'élaboration des textes d'application de la loi 13-05 du 23 juillet 2013 relative à l'organisation et au développement des activités physiques et sportives. Les entreprises qualifiées et intéressées peuvent soumissionner pour un ou plusieurs lots dont la liste suit : équipements chromatographiques et spectrophotométriques, équipements biologiques, équipements de préparation, verrerie et consommables de laboratoire, produits chimiques, produits de dérivation, substances de référence, paillasses et chambres froides, selon l'appel d'offres. Dans le cas où les soumissionnaires sont installés en Algérie, ils doivent présenter l'agrément du ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a indiqué le document, ajoutant que chaque offre comprend un volet technique et un autre financier. Ledit laboratoire doit se situer au tennis club de l'Office du complexe olympique Mohamed-Boudiaf, à Alger. L'article 11 de la nouvelle loi sur le sport mentionne que « la prévention contre la violence, le dopage, les pratiques portant atteinte aux valeurs sportives et à la saine compétition et la lutte contre tous les fléaux dans le milieu sportif constituent des éléments fondamentaux de la politique nationale du sport ». Dans ce sens, l'article 190 du titre X, consacré à la « lutte et contrôle antidopage », annonce qu'« il est créé un établissement public à caractère administratif dénommé Agence nationale antidopage chargé de coordonner et de mettre en œuvre les contrôles antidopage des sportifs en et hors compétitions, adhérents aux fédérations sportives nationales et internationales dans le respect des dispositions du code mondial antidopage ». Cette agence sera chargée, notamment, de « planifier, de coordonner, de mettre en place et de surveiller le contrôle antidopage applicable aux sportifs » mais aussi de « poursuivre toute violation des règles antidopage et exercer son pouvoir de sanction disciplinaire », poursuit le même article.