Le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a affirmé, samedi dernier, à Paris, que le sommet de l'élysée pour la paix et la sécurité en Afrique, organisé dans la capitale française, a « atteint ses objectifs ». Dans une déclaration à la presse, à la clôture du sommet, M. Lamamra a estimé qu'il était « raisonnable » de considérer que les objectifs de la rencontre ont été conclus. « Sans être un évènement inédit ou spectaculaire, ce sommet aura été utile », de l'avis du chef de la diplomatie algérienne. Il a ajouté que tout ce qui était contenu dans les documents « reflétait un consensus basé sur les dénominateurs communs qu'il y a entre la position de l'Union africaine, de la France et de l'Union européenne ». Le sommet est une « réussite » dans le sens où il constitue « une contribution dans la mobilisation de la communauté internationale et un soutien aux efforts africains », a expliqué M. Lamamra. La rencontre « représente une étape qualitative dans la mobilisation de la communauté internationale en appui aux efforts de l'Afrique pour apporter des solutions africaines aux problèmes de notre continent, qu'il s'agisse de paix et de sécurité, développement économique ou de changement climatique », a-t-il encore précisé. Le chef de la diplomatie a rappelé que l'Afrique possède sa propre architecture de paix et de sécurité qui « ne se limite pas aux aspects militaires ». « La composante économique et la bonne gouvernance jouent un rôle essentiel dans la prévention structurelle des crises et des conflits », a-t-il souligné. Initié par la France, le sommet de l'élysée a réuni, durant deux jours, les chefs d'Etat d'une cinquantaine de pays africains. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, accompagné de M. Lamamra et du ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Madjid Bouguerra, a représenté le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à ce sommet.