Le film raconte l'histoire d'une jeune femme de vingt ans, incarcérer 3 ans durant à cause d'une violente agression. Alors qu'elle a perdu tout espoir en l'avenir, un événement vient bouleverser sa vie : elle découvre qu'elle est enceinte et donne naissance à Lucas. La loi lui permettant de l'élever les 18 premiers mois, Ombline va se battre pour garder son fils le plus longtemps possible auprès d'elle et convaincre le juge qu'elle est capable d'en assumer la garde à sa sortie de prison. Dans cet univers carcéral sombre, commence le combat d'une femme devenue mère en prison, qui va se reconstruire en se battant pour son enfant. Ce film s'est déjà vu décerner 2 prix et 3 nominations. Les acteurs, à l'instar de Mélanie Thierry, Nathalie Becue, Corinne Masiero, Catherine Salée ont livré des prestations intenses, voire saisissantes mais qui manquent un peu de subtilité. Les ellipses narratives s'enchaînent et, au final, le film laisse quelque peu indifférent, alors que le sujet est très puissant. Pour pouvoir faire un film proche de la réalité carcérale et de la situation de ces femmes mères en prison, toute l'équipe a dû énormément se préparer en amont. Stéphane Cazes s'est carrément immergé dans l'enceinte même de la prison. Stéphane Cazes a achevé des études en section réalisation cinéma à l'Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle (ESRA) en 2004. Il a travaillé comme scénariste, réalisateur, producteur, assistant-réalisateur, chef opérateur et monteur. Il est également bénévole pour plusieurs associations du milieu carcéral. Il est notamment intervenu dans plusieurs prisons en faveur du soutien scolaire et des animations socioculturelles (dont le tournage du court-métrage inédit « Le Parloir ») avec des détenus . Ce premier long métrage s'inspire de cette activité. Par ailleurs, il enseigne dans plusieurs établissements.Une vingtaine d'œuvres cinématographiques, défendant diverses causes politiques ou sociales de plusieurs pays, concourent à la faveur ce cette manifestation. Huit longs métrages de fiction et onze films documentaires de pays comme l'Afrique du Sud, la Palestine, le Vietnam, le Sénégal, les Etats-Unis d'Amérique, la France, la Grèce ou la Serbie se disputeront le Grand prix. La nouveauté pour cette édition est l'institution d'un nouveau prix, le Grand prix du public, qui sera décerné par vote.Le système de l'apartheid, la condition des Palestiniens, la cause sahraouie, l'enrôlement forcé de Vietnamiens par l'armée française, la difficulté d'accès à l'éducation, la condition des femmes dans différents milieux sociaux seront autant de causes portées à l'écran par les réalisateurs participants. Le cinéma algérien sera, par contre, faiblement représenté avec la sélection d'une seule œuvre dans la catégorie documentaire, « Le martyre des sept moines de Tibhirine » de Malik Ait Aoudia, un reportage pour la télévision déjà largement diffusé. La catégorie du film documentaire met en lice des films comme « Président Dia » du Sénégalais Ousmane William Mbaye, « Ne vivons plus comme des esclaves » du Grec Yannis Youlountas ou « Sugar man » de l'Américain Malik Bendjelloul. Après l'Américain Oliver Stone et le Franco-Grec Costa Gavras, le Fica rend hommage cette année au cinéaste américain Charles Burnett réalisateur de « Namibia », et qui a été retenu pour réaliser un film historique sur l'Emir Abdelkader.