Cette édition comptera un total de 19 films (11 documentaires et 8 longs métrages de fiction) qui seront projetés à la salle El-Mouggar du 19 au 26 décembre. Dans une conférence de presse, l'équipe du commissariat est revenue sur les grandes lignes de cette manifestation qui rendra hommage au réalisateur américain Charles Burnett. Dédiée au film engagé, cette troisième édition sera marquée par une jolie sélection de films de genres différents de cette année et 2012. Les films engagés sélectionnés ne portent pas seulement sur l'aspect politique mais aussi sur l'aspect "social et humain", a précisé Zehira Yahi, commissaire du festival. Cette précision a été faite, dans la matinée d'hier, à la salle El-Mouggar, lors d'une conférence de presse. Accompagnée par l'équipe du commissariat, Zehira Yahi, est revenue dans son intervention sur les grandes lignes de cette manifestation qui se tiendra du 19 au 26 décembre à la salle El-Mouggar. Un total de 19 films de fiction et documentaire seront projetés tout au long de ces journées. Toutes les œuvres projetées (11 documentaires et 8 longs métrages) seront en compétition dans les catégories long métrage fiction et documentaire d'une durée minimale de 40 minutes. Seront décernés pour ces deux catégories le Grand prix du Festival international du cinéma d'Alger et lePrix spécial du jury. Une nouvelle récompense a été introduite dans cette édition, le Prix du public. Ainsi, les spectateurs auront la "possibilité de marquer leur préférence et leur goût en fonction de critères qu'ils seront libres de définir". Concernant le jury, il sera composé de professionnels algériens et étrangers. Pour la catégorie long métrage fiction, il sera présidé par la réalisatrice Djamila Sahraoui (Algérie), à ses côtés seront présents Mama Keita (réalisateur, Guinée-France), Amor Hakkar (réalisateur, Algérie), Nadira Laggoune (critique d'art et professeur aux Beaux-Arts, Algérie) et Sahar Ali (spécialiste de littérature et de cinéma, Egypte). Quant au jury documentaire, il sera présidé par Larbi Benchiha (cinéaste et réalisateur, Algérie) ; il sera secondé par Mariem Hamidat (réalisatrice, Algérie), Chergui Kharroubi (réalisateur, Algérie), Mariette Montpierre (réalisatrice, France) et Manthioa Diawara (écrivain et professeur de littérature, Mali-Etats-Unis). L'ouverture de cette troisième édition aura lieu demain à la salle El-Mouggar avec le film Ombline (France, 2012, 95 minutes) de Stéphane Cazès. À propos de cette fiction, la commissaire a insisté sur le fait que "c'est un très beau film qui rend hommage aux femmes en prison". Au sujet des films algériens programmés durant ces journées, seulement deux documentaires ont été sélectionnés : Les martyrs des sept moines du Tibhirine de Malik Aït Aoudia et Sugar Man de Malik Bendjelloul (Algéro-Suédois). Au sujet de ce choix, la commissaire a expliqué : "Nous avons visionné de nombreuses productions algériennes et elles ne correspondaient pas au cadre du festival". Parmi les autres réalisations retenues, on peut citer la Serbie, Palestine-Tunisie, Angola, Sénégal et Grande-Bretagne. Les projections seront suivies le lendemain matin, à 10h, par des conférences avec les réalisateurs à la salle El-Mouggar. Comme le veut la coutume, chaque édition rend hommage à un réalisateur de "génie". Après Oliver Stone et Costa Gavras, cette année, le festival du film engagé rendra hommage au réalisateur américain Charles Burnett (il prépare en ce moment un film sur l'Emir Abdelkader). Ce réalisateur a marqué le 7e art à travers des œuvres "sociales et politiques. Chacun de ses films jette la lumière sur la nature humaine". Parmi ses œuvres : Killer of sheep (1977). H. M Nom Adresse email