Classé zone humide depuis 2003 dans le cadre de la convention Ramsar et réserve naturelle en 2011, le Centre cynégétique de Réghaïa est un site visité par plusieurs espèces d'oiseaux migrateurs. Il y a ceux qui s'y reposent, d'autres sédentaires et ceux qui y nichent. Cette vocation du lac de Réghaïa est à préserver. Louiza Brahim, conservatrice divisionnaire des forêts, explique l'intérêt de la préservation « d'une richesse faunistique et florale diverse, dépendant de la qualité du lieu ». « Des espèces rares comme la sarcelle marbrée, l'iris nature à tête blanche, talève sultane (poule sultane), futigule nyroca vivent dans ce lac. Jusqu'à l'heure, nous avons recensé 284 espèces florales à protéger. Des mammifères, des reptiles et des plantes aquatiques constituent cette richesse que nous devons protéger », dira-t-elle. D'autres espèces d'oiseaux élisent domicile sur l'île Agueli, non loin du lac. Un ensemble de zones humides qui s'ajoutent aux 48 sites classés en Algérie, soit une superficie de 3 millions d'hectares. Le CCR a quatre missions essentielles : la cynégétique, le suivi ornithologique, la recherche scientifique, la communication et la sensibilisation du public.