Cette rencontre, qui duré près de quatre heures et qui s'inscrit dans le cadre de la coordination et de la concertation entre le ministère de la Jeunesse et des Sports, la FAF et les clubs professionnels, a permis aux présents de débattre de plusieurs sujets liés à la gestion et au développement du football professionnel. Ce fut également l'occasion pour les présidents des clubs de réitérer leur demande de bénéficier d'« un statut particulier » pour les clubs des Ligues 1 et 2, régis actuellement par le code de commerce, comme nous l'a confirmé Meddouar, coordinateur de l'Association des clubs professionnels. « Vu que nous ne sommes pas des sociétés productives, notre demande est de bénéficier d'un statut particulier. Notre fonctionnement ne peut pas être soumis aux dispositions du code de commerce, alors que nous ne parvenons pas à nous autofinancer », a-t-il expliqué. D'autres points ont également été évoqués par les présidents des clubs lors de leur conclave, dont la question des centres d'entraînement promis par les pouvoirs aux 32 clubs des deux Ligues, mais dont les travaux « n'ont toujours pas démarré », le financement « direct ou indirect » de l'Etat au profit des clubs dans le cadre des mesures d'accompagnement du professionnalisme, et « les problèmes rencontrés » avec les Offices publics des wilayas (Opow) dans la gestion des stades. Pour sa part, Tahmi a présenté les mesures spécifiques destinées à faciliter le développement du football professionnel, et l'ensemble des parties sont convenues des efforts communs qu'il y a lieu d'entreprendre pour améliorer la gestion et le développement du football professionnel. Poue ce faire, une commission de coordination MJS-FAF-clubs pour le suivi du programme établi a été créée. Celle-ci devrait tenir des réunions périodiques d'évaluation et de propositions. Kerbadj menace de se retirer de la LFP Lors de cette réunion, les présidents des clubs des Ligues 1 et 2 ont également évoqué l'épineux problème de l'arbitrage qui ne cesse d'alimenter la polémique ces derniers temps. On croit même savoir que le président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, soumis à une grande pression de la part des clubs, aurait carrément menacé de se retirer des affaires du football à l'issue de la prochaine AG de la Ligue nationale, prévue le 25 de ce mois, si d'ici là cette polémique sur l'arbitrage persiste. Enfin, il y a lieu de signaler, ajoute notre source, qu'avant cette réunion, les présidents de la JSK, Mohand-Cherif Hannachi, et de l'USMA, Rebouh Haddad, se sont réconciliés lors d'une cérémonie initiée par les présidents de club.