Le ministre de la Communication, Abdelkader Messahel, est arrivé, hier, à Brazzaville (Congo) où il prendra part, en qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à la commémoration du 35e anniversaire de la signature du Protocole sur la paix en Afrique australe. L'invitation du président Bouteflika à cette commémoration, dédiée à la mémoire de Nelson Mandela, est le témoignage d'une profonde reconnaissance pour le rôle joué par l'Algérie et par sa glorieuse Révolution dans l'émancipation des peuples africains du colonialisme et de l'apartheid. Elle est également un hommage à la contribution de l'Algérie à l'œuvre de paix en Afrique et dans le monde. Le président Bouteflika, alors ministre des Affaires étrangères, avait obtenu, en 1974, en sa qualité de président de la 29e session de l'Assemblée générale des Nations unies, l'expulsion des travaux de l'Assemblée onusienne du régime sud-africain pour sa politique d'apartheid. Ce fut un tournant majeur dans la lutte du peuple sud-africain, rappelle-t-on, qui a amorcé le déclin d'un régime politique aux antipodes des valeurs humaines et des droits de l'Homme les plus élémentaires. Des chefs d'Etat en exercice, d'anciens chefs d'Etat et des prix Nobel sont attendus à Brazzaville pour célébrer l'anniversaire du Protocole de 1988.