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« Rien, en dehors de l'avis médical, n'interdit la candidature de Bouteflika »
Saïd Sadi
Publié dans Horizons le 25 - 02 - 2014


L'ex-président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi s'est refusé à toute critique à l'égard de la candidature du président de la République pour un quatrième mandat. « Rien, en dehors de l'avis médical, n'interdit à Bouteflika de briguer un quatrème mandat », a-t-il déclaré. Invité hier au forum du journal Liberté, en présence du président d'honneur de la Ligue algérienne des droits de l'homme, Ali Yahia Abdenour, du coordinateur des redresseurs du FLN, Abderrahmane Belayat, M. Sadi, dans cette sortie, la première depuis son départ de la tête du parti, a estimé que l'important dans la situation actuelle n'est pas la candidature d'Abdelaziz Bouteflika mais les conditions de déroulement du scrutin. « On constate l'absence de garanties et les instruments de la fraude sont mis en place », a-t-il signalé. L'ancien leader du RCD a refusé de résumer le prochain scrutin à une personne. Tentant de mettre un terme aux questions des journalistes sur ce thème, il a lancé : « Je ne veux pas entrer dans la polémique, le chantage à l'instabilité et surtout dans les règlements de compte et la surenchère ». Pour lui, les critiques doivent se diriger vers les bilans et non les personnes. « Bouteflika doit répondre de son bilan, un jour », résume-t-il.A contrario, Saïd Sadi a critiqué le candidat à la présidentielle Ali Benflis et la sortie médiatique de Mouloud Hamrouche. Il estime que Hamrouche n'était pas clair dans sa déclaration. « Comment peut-on dénoncer un pouvoir sans contre pouvoir et appeler, dans le même souffle, l'armée à intervenir pour reprendre sa place ? », s'est-il interrogé en observant qu'il y a « quelque chose d'incohérent dans sa démarche ». Sur sa sortie médiatique, M. Sadi a signalé qu'il a décidé de s'exprimer parce que le débat est empoisonné et manipulé. La solution ? Il plaide pour l'engagement dans un processus ordonné de sortie du système et une formation collégiale avec des personnalités indépendantes et l'élaboration d'un cahier des charges. « Les gens du pouvoir participent également au dialogue, mais pas comme des maîtres. On doit créer les conditions qui permettent la compétition politique », a-t-il soutenu. Il affiche clairement son opposition aux manifestations de rue « qui peuvent déborder ». « Le risque de la manipulation existe », prévient-il. En contrepartie, il propose une mobilisation pour le rejet des prochaines élections à travers l'élaboration d'une constitution consensuelle entre les différents acteurs de la classe politique et de la société civile afin de réduire la valeur du scrutin. Interrogé sur les dernières déclarations du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani, il affirme que ce dernier a le droit de s'exprimer comme tout Algérien. « Mais il devrait demander le bilan du DRS », note-t-il. Pour lui, il n'y a pas de conflit entre la présidence et le DRS. « On a un problème de système pas de clans », explique l'ex-président du RCD.

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