L'Union nationale des travailleurs des communes (UNTC), affiliée au Syndicat national autonome des personnels de l'administration Publique (Snapap) a annoncé, hier, que ses revendications socioprofessionnelles, qui avaient fait l'objet de mouvements de protestations, ont été satisfaites. Le président de l'UNTC, Azzedine Hellassa, a, dans une conférence de presse, indiqué que lors d'une réunion tenue, la semaine dernière, entre cette l'UNTC, le SG du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales et le directeur général des ressources humaines, un certain nombre de revendications a pu aboutir. Celles relatives notamment à l'indemnité du guichet qui sera attribuée à 43.00 agents au lieu de 36.000 actuellement. Elle est estimée à 20% du salaire de base. En outre, la prime de signature sera ouverte à 16.000 agents au lieu de 13.000 actuellement.Le représentant de l'Union a assuré également que 600.000 agents recrutés dans le cadre du pré-emploi seront régularisés d'une façon progressive. 13.000 postes d'emploi communaux ont été dégagés dans ce sens. « Une commission, composée des représentants de wilaya et du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, sera installée avec pour mission la distribution d'une manière juste les 13.000 postes d'emploi pour éviter les interférences de certains présidents d'APC », a précisé M. Hellassa. Idem pour les contractuels qui seront régularisés progressivement en intégrant les corps des administrateurs territoriaux. « Nous avons évoqué le cas des secrétaires généraux des communes qui n'ont pas les qualifications souhaitées. Nous avons convenu qu'un secrétaire général, avant d'être désigné à ce poste, doit avoir occupé auparavant le poste d'administrateur territorial », explique-t-il. Il soulignera dans le même contexte que les décisions de recrutement des secrétaires généraux seront signées par les walis « et ce, dans le but de séparer l'administration de la politique ». L'UNTC a eu gain de cause également à propos des grades dans le statut particulier qui, jusqu'à présent, n'ont pas été pris en considération. Le président du Snapap annoncera, dans ce sens, la décision d'ouvrir 19 postes d'emploi pour les hauts cadres. Reste la prime de rendement et celle du service administratif qui ont été débattues mais pas encore réglées d'une façon définitive. Ces deux primes comptent parmi les autres revendications qui seront discutées à l'occasion d'une autre réunion entre l'Union et le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, prévue dans un mois. « Nous avons demandé à ce que la prime de rendement soit de 40% au lieu de 30% comme pour les autres secteurs du service public et que celle du service administratif soit de 40% au lieu de 25%. La revalorisation de ces primes ne dépend pas seulement de la tutelle mais également du Premier ministère », précise-t-il. Toutes les revendications satisfaites, conclut le président de l'Union, seront appliquées à partir de ce mois.