Sur un autre chapitre, le secrétaire général du Snapap a affirmé que plus de 400 P/APC ont été traduits devant la justice pour dilapidation de biens publics et mauvaise gestion. Rendant public le bilan de la rencontre, le 11 octobre dernier, avec les représentants du ministère de l'Intérieur, l'Union nationale des travailleurs des communes (Snapap) se réjouit de cinq revendications acquises sur les quinze points portés sur la table des négociations. S'exprimant lors d'une conférence de presse, hier, au siège du Syndicat à Bab Ezzouar, Azzedine Hellassa, secrétaire général du Snapap, a souligné que les autres revendications trouveront solution dans les prochains mois. Concernant la situation des agents contractuels, notamment les agents de nettoiement et de l'assainissement, ils bénéficieront du régime indemnitaire au même titre que les agents permanents. Des instructions ont été données à cet effet, pour accorder le régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Il est aussi question de l'indemnité de l'agent de guichet qui bénéficie de 20%, et de 25% pour les délégataires de l'état civil (Signataire du document de l'état civil). Idem pour les agents de sécurité interne des daïras et des APC, qui est en cours de signature. Ces agents bénéficieront du reclassement des emplois et l'adaptation de leur régime indemnitaire avec effet rétroactif à compter du 1er janvier 2008. Le quatrième point acquis par le Snapap concerne les agents qui exercent dans le cadre du Daip (Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle) et l'insertion sociale des jeunes diplômés. Cette catégorie d'employés devra être recrutée par voie de concours sur titre, a-t-on précisé. Quant au cinquième et dernier point de la première tranche des négociations, le ministère va dans le sens d'une collaboration avec les services concernés de la Fonction publique, dans le but de rédiger une circulaire d'application qui permettra aux communes de prendre en charge la catégorie du personnel qui exerce depuis plus de 10 années. A ce sujet, le conférencier à parlé de formation continue pour les agents sans diplômes et de la délivrance des diplômes d'équivalence, pour leur permettre de se placer dans le cadre de la nouvelle réglementation en vigueur. Par ailleurs, les deux principaux points de leurs revendications, à savoir le statut et le régime indemnitaire, ne sont pas encore pris en charge, tout en fixant des rencontres bimensuelles, pour revenir sur l'ensemble des points qui restent à débattre, selon le secrétaire général du Snapap. Répondant à une question des journalistes inhérente aux dépassements dont se sont rendus coupables certains élus, le conférencier affirme que plus de 400 P/APC ont été traduits devant la justice, pour dilapidation de biens publics et mauvaise gestion. La même source fait état de 800 APC en bute à des problèmes judiciaires. «Nous sommes outrés par cette situation. Malgré l'existence des dossiers bien ficelés à l'encontre des accusés; ces derniers sont devenus de députés et des sénateurs, en plus d'autres qui reviennent par la grande porte pour se présenté aux prochaines élections locales du 29 novembre», a-t-on regretter. Concernant les divergences que connaît le Snapap, d'où les appels mitigés à la grève lancés au début du mois de septembre, M.Hellassa porte de graves accusations contre l'ancien secrétaire général du Snapap Rachid Malaoui, qui a été écarté en 2004. «Ce sont des gens qui ne fonctionnent que dans certaines régions du pays, à savoir Tizi Ouzou, Béjaïa et Bouira», dit-il. Ces gens, a-t-il ajouté, «sont à la solde des partis politiques».