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Abdelkader Bensalah « Les parlementaires contribueront à la réussite du prochain scrutin » ouverture de la session de printemps du conseil de la nation
Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a affirmé, hier, à l'ouverture de la session parlementaire de printemps, que l'élection présidentielle du 17 avril prochain constitue l'entame d'une nouvelle ère « cruciale » pour le pays. Ce qui le pousse à plaider pour un vote massif le jour « j ». Cette session, qui se tient dans « des conditions exceptionnelles », à savoir la veille de l'élection présidentielle, devra axer ses efforts, selon lui, sur la réussite de l'opération électorale. Les parlementaires seront des acteurs importants qui animeront l'activité politique, en sillonnant les wilayas pour défendre « le candidat et le programme politique de leur choix », a précisé M. Bensalah en soulignant que les parlementaires auront pour rôle de calmer le débat quand « il dépasse les limites de l'objectivité ». La campagne électorale se doit, selon lui, de ne pas déborder de son cadre légal et de ne pas se transformer en attaque contre les institutions de l'Etat et ses fondements nationaux. « Le vote est un droit et un devoir pour chaque citoyen. L'abstention par contre est un reniement à l'esprit de citoyenneté et à la conscience politique qui doit prévaloir dans la pratique démocratique. Ces jours-ci on remarque la généralisation des discours pessimistes ayant des répercussions négatives et le passé en fait foi », a souligne M. Bensalah. Ce scrutin constitue aussi, pour lui, une occasion de faire le bilan et de poser les bonnes questions. Pour répondre à ceux « qui font la promotion du défaitisme et des images sombres », M. Bensalah estime inconcevable de nier « les sauts qualitatifs » réalisés par l'Algérie dans différents domaines, notamment en termes d'infrastructures de base et d'amélioration du niveau de vie des citoyens, même s'il reconnaît les manquements susceptibles d'être rattrapés. Au plan législatif, le président de la Chambre haute a rappelé que le parlement a, depuis l'an 2000, contribué à l'enrichissement de l'arsenal législatif et ce en parallèle au développement global dans divers secteurs, « stimulé par Abdelaziz Bouteflika dans le cadre de son programme ». L'APN a approuvé, durant les quinze dernières années, 240 textes de loi ordinaires et organiques. Les deux Chambres réunies ont également approuvé les deux amendements constitutionnels initiés par le chef de l'Etat se rapportant à la constitutionnalisation de tamazight comme langue nationale et la promotion des droits politiques de la femme. En somme, dira-t-il, le bilan enregistré depuis 2000 est riche et important dans la mesure où il a contribué au renforcement institutionnel et ce « en un temps record ». En guise de conclusion, le président du Conseil de la nation a affirmé que contrairement à ce qui se dit, « la session parlementaire de printemps ne sera pas blanche que ce soit au plan législatif, politique ou parlementaire ».