Les représentants des deux Chambres ont pris congé depuis hier de l'institution législative pour s'y retrouver la session prochaine de printemps qui interviendra après l'élection présidentielle prochaine, une échéance qui a occupé l'essentiel des discours de clôture des présidents des deux Chambres où chacun a mis l'accent sur cette événement majeur dans la vie politique du pays en insistant sur le respect de la volonté populaire quant au choix du candidat comme principe consacré dans la nouvelle Constitution dont la révision a marqué cette session parlementaire. Pour le président de la Chambre basse, ce principe consacré par l'article 74 de la Constitution est l'expression de l'attachement de l'Etat algérien au droit souverain du peuple algérien dans le choix de ses représentants. Ce qui, quelques heures plus tôt au Conseil de la nation, était fortement soutenu par le président Abdelkader Bensalah qui, en faisant le bilan de la session parlementaire, a estimé la révision de la Constitution un acte civilisationnel intervenue dans un contexte particulier pour apporter à la vie politique en premier un «confortement institutionnel» devant réussir la symbiose entre le pouvoir exécutif et celui législatif, et mettre en valeur l'aptitude du gouvernement à œuvrer dans le sens des attentes et enjeux futurs auxquels est confronté le pays à l'intérieur comme à l'extérieur. Selon A. Bensalah, ceci contribuera à «l'enracinement» de la stabilité du pays et son développement au gré de la bonne marche de la chose publique. La révision de Constitution, a-t-il soutenu, par ailleurs a conféré à la vie publique du pays une autre dimension civilisationnelle et culturelle dans la mesure où il a été consacré la constitutionnalité de la préservation des symboles de l'Etat et la consécration de la démocratie et des droit de l'homme par le moyen de la disposition conférant au droit de la femme dans la vie politique une meilleure place. Sur le plan juridique, la Constitution revisitée a permis le renforcement des fondements de l'Etat de droit, «construit à l'ombre de la politique de la réconciliation nationale». A. Ziari comme A. Bensalah ont tous deux rendu hommage aux représentants du peuple qui, ont eu, aussi lors de cette session d'automne à débattre, voter et valider le plan de travail du Premier ministre par lequel il est permis d'appréhender avec sérénité les perspectives d'évolution de la société tant sur le plan politique marqué par la stabilité institutionnelle et une cohésion sociale que par les «perspectives claires de développement» que le Premier ministre à dessiné, partant du parachèvement des programmes en cours de réalisation. Lequel plan a été largement débattu et enrichi par les représentants des deux chambres, «convaincus» par le franc parler du Premier ministre qui a «bénéficié du vote d'une motion de soutien» par les membres du Conseil de la nation, s'est félicité A. Bensalah. Ce dernier reconnaît par ailleurs au gouvernement la justesse de «sa vision sereine» dans l'élaboration des mesures prises et grâce auxquelles il a été permis de mettre à «l'abri notre économie des turbulences des marchés extérieurs» malmenées par la crise financière internationale. «J'ai tenu à aller dans le détail pour expliquer l'importance des lois votées eu égard à la portée stratégique de ces derniers et leur impact sur la vie du pays», dont la tenue des élections prochaines qui témoignent «encore une fois de l'attachement de notre peuple aux valeurs démocratiques comme choix souverain. L'Algérie, arrivée à «un croisement de la vie démocratique ne peut s'y arrêter», dira A. Bensalah, c'est pourquoi, a-t-il justifié, «le prochain scrutin devra être sûrement un rendez-vous déterminant dans la vie du pays et dans l'exercice de la démocratie», ceci avant de conclure par un appel au peuple pour lui signifier qu'il est tenu pour responsable dans l'exercice de cette démocratie. «Tout citoyen est tenu pour responsable dans le renforcement cette orientation par l'expression de son choix à travers une participation large» à ce scrutin. Il en appela enfin au sens militant des sénateurs qu'il exhorta de s'impliquer dans cet événement «chacun selon ses positions». Un appel repris et réitéré par A. Ziari qui, du haut de la tribune de l'APN, a appelé «toutes les forces nationalistes quelle que soit la tendance politique et le référant idéologique à s'impliquer efficacement dans l'intérêt national sans oublier le devoir premier pour tout Algérien à s'acquitter de son devoir électoral.