Le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Bousteila, a souligné, hier, que la femme a, par son professionnalisme et son abnégation, largement contribué à la modernisation et au développement de l'institution. « La présence de la femme dans ce corps a été d'un apport considérable pour relever les multiples défis, notamment d'ordre sécuritaire, imposés à l'institution », a déclaré le chef de la GN dans une allocution lu en son nom par le responsable de la communication de cette institution, le lieutenant-colonel Abdelhamid Kerroud, lors d'une cérémonie organisée à l'occasion de la Journée internationale de la femme. Le général-major Bousteila a mis l'accent sur le rôle de la femme dans le corps de la Gendarmerie, une institution masculine jusqu'à l'année 2004, date du recrutement pour la première fois de femmes officiers. Les résultats « probants » obtenus par le personnel féminin dans les différentes structures et unités « témoignent l'engagement, du dévouement et de la participation active de la femme dans la Gendarmerie nationale à la consolidation de l'Etat de droit dans le respect des lois de la République », soutient le général-major Ahmed Bousteila. A l'occasion, le patron de la GN a appelé les femmes gendarmes à redoubler d'efforts et « poursuivre sur la même voie pour démontrer que ces résultats ne sont pas le fruit du hasard mais d'un travail considérable ». Actuellement, le nombre de femmes gendarmes dépasse les 700 officiers, déployées dans les différents services de la GN dont les sections de recherches et les services spécialisés de l'Institut national de criminologie et de criminalistique. Une nouvelle promotion de femmes, agents de la police judiciaire, a été créée en 2013, dont l'objectif est le renforcement de la lutte contre la délinquance juvénile et la violence contre les femmes et les enfants. En outre, une première promotion d'officiers femmes de la GN est en cours de formation au niveau de l'Académie interarmes de Cherchell.