L'opération d'éradication des marchés informels à travers tout le territoire national, particulièrement dans la capitale, est enclenchée depuis presque une semaine. Les services de l'ordre procèdent à la concrétisation de cette opération sur le terrain sans qu'aucun incident n'est a déplorer. Ainsi, il a été procédé à l'éradication du marché de la rue de la Lire qui a fait suite à une campagne de sensibilisation auprès de ces «commerçants» à la sauvette qui avaient « pris racine» dans le quartier depuis plus de vingt ans et qui ont eu droits à des étals dans un marché digne de ce nom. La rue a enfin retrouvé sa quiétude et la circulation routière a repris aussi sa fluidité. La semaine dernière, le marché de Bachdjerah a été entièrement levé devant le regard des citoyens soulagé. Pourtant, avec le temps personne n'aurait cru qu'un jour ce marché parallèle disparaîtra. Des travaux d'embellissements vont commencer pour effacer toutes les séquelles du commerce anarchique. Dans le cadre de la même opération, il est prévu aujourd'hui la démolition du fameux marché de Boumâati, situé dans la commune d'El-Harrach. Les commerçants qui ont occupés ce lieu public anarchiquement pour le transformer en marché, seront délocalisés vers un marché légal est mieux structuré au quartier des Palmiers. Les autorités locales semblent, néanmoins, décidés à assainir la liste des bénéficiaires. L'implication des municipalités est plus que nécessaire pour l'éradication de ce genre de marché et les autorisations d'attribution aléatoires données , dans un passé récent, aux commerçants par l'APC pour occuper anarchiquement les places publique est désormais passible de poursuites judiciaires.