Le ministre de la Jeunesse, Abdelkader Khomri, a affirmé, hier, à Alger, sa « pleine disponibilité » à poursuivre les efforts déjà entrepris pour assurer une meilleure prise en charge des préoccupations des jeunes. Dans une déclaration à la presse, à l'issue de la cérémonie de passation de pouvoirs qui s'est déroulée en présence du ministre des Sports, Mohamed Tahmi, le nouveau ministre a souligné qu'il s'engagerait « sérieusement » à coordonner les efforts avec toutes les parties concernées pour prendre en charge les « multiples préoccupations » des jeunes. Il a, d'autre part, exprimé sa reconnaissance au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui a placé sa « confiance » en lui, en lui confiant la gestion de ce secteur « important et prometteur » pour l'avenir du pays. Khomri a salué, à cette occasion, la décision du président Bouteflika de « créer un secteur pour la jeunesse » pour répondre aux « aspirations de cette frange de la société ». Le ministre a qualifié cette décision de « pertinente et de grande opportunité pour prendre en charge les problèmes des jeunes dans les meilleures conditions, en œuvrant à leur trouver les solutions adéquates, notamment en ce qui concerne la garantie de structures culturelles et de loisirs, la création d'espaces d'échange et de postes d'emploi ». Dans ce cadre, le nouveau ministre a rappelé l'importance de « coordonner l'action commune » avec les différents autres départements ministériels pour élaborer « une politique prometteuse », susceptible de favoriser l'insertion des jeunes dans les différentes étapes du processus de développement du pays, de par leur mobilisation pour l'ancrage des principes de la démocratie. Le ministre des Sports a, de son côté, exprimé sa pleine disponibilité à coordonner les efforts avec le ministre de la Jeunesse pour concrétiser les projets prometteurs tracés par le secteur, appelant à la nécessité de consentir davantage d'efforts pour une bonne prise en charge des jeunes. La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mounia Meslem, a pris, hier, à Alger, ses nouvelles fonctions en remplacement de Souad Bendjaballah. Lors de la cérémonie de passation de pouvoirs, la ministre a mis l'accent sur « les grands défis » qui se posent au secteur de la solidarité nationale « notamment en cette période », souhaitant être à la hauteur des aspirations des franges sociales nécessitant aide et accompagnement. Mme Meslem a dit vouloir axer sa mission sur « l'action collective », en collaboration avec les cadres du secteur pour « poursuivre » la politique déjà tracée. Pour sa part, Mme Souad Bendjaballah a présenté les grandes lignes du programme sectoriel prévu pour cette année, rappelant quelques rendez-vous d'activité prévues par le secteur, dont la réunion du conseil national des handicapés fixée au 12 juin 2014. Mme Bendjaballah a, en outre, passé en revue certaines autres dispositions prises par le secteur liées à la rentrée scolaire pour les personnes aux besoins spécifiques au sein des établissements spécialisés relevant du secteur ainsi que les mesures prévues en matière de prise en charge des autres catégories, dont l'enfance en détresse et les personnes âgées. Avocate et professeure de droit, Mme Mounia Meslem est également ancien membre du Conseil national de la famille et de la condition de la femme et militante de la société civile en matière des droits de la famille, de la protection et de la promotion de la femme.