Neuf Etats européens, dont la Belgique et la France, se sont réunis, jeudi dernier, à Bruxelles avec des représentants des Etats-Unis, de la Turquie, du Maroc, de la Jordanie et de la Tunisie, pour tenter d'endiguer le départ de combattants djihadistes vers la Syrie. Ces pays craignent que leurs ressortissants, souvent des jeunes, reviennent dans leurs pays radicalisés pour y commettre des attentats. « Ce n'est pas uniquement un problème national, c'est une question internationale qui touche de nombreux pays », a expliqué la ministre belge de l'Intérieur, Joëlle Milquet. Les ministres devaient débattre des mesures déjà prises pour éviter les départs vers la Syrie, lutter contre la radicalisation, démanteler les filières et gérer le retour de ceux partis combattre. « Il faut être d'une grande fermeté avec ceux qui sur le territoire national s'engagent dans des opérations djihadistes, de recrutement ou d'organisation de la violence », a affirmé son homologue français, Bernard Cazeneuve.