Le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed-Larbi Ould-Khelifa, a affirmé, jeudi dernier, à Abuja (Nigeria), que le renforcement de la paix et de la sécurité en Afrique exigeait une amélioration qualitative et quantitative des conditions de vie des peuples du continent. Intervenant lors des travaux du forum économique mondial sur l'Afrique, Ould-Khelifa a souligné que « les conflits et la pauvreté qui sévissent dans certaines régions de l'Afrique ainsi que le terrorisme et le crime organisé annihilent les efforts de développement », a indiqué, hier, un communiqué de l'APN. Le président de l'APN s'exprimait lors des assises consacrées à la paix, à la sécurité et au développement dans le cadre du forum auquel il prend part en tant que représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Ould-Khelifa a rappelé que l'Algérie « a mené seule la bataille contre le terrorisme et consenti d'importants efforts pour anéantir les capacités des groupes terroristes ». Il a, à ce propos, insisté sur la nécessité d'« éradiquer les causes du terrorisme », soulignant les ressources « importantes » engagées par l'Etat algérien dans le cadre des trois programmes quinquennaux pour « améliorer les conditions de vie des citoyens ». Le représentant du président de la République a appelé à la nécessité de mettre au point une approche collective en vue de relever les défis sécuritaires auxquels fait face le continent africain.