Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN), Mohamed Larbi Ould Khelifa, a souligné mardi à Abuja lors du Sommet sur l'investissement en infrastructure en Afrique, l'«importance majeure» de l'investissement pour le développement socio-économique des pays africains. En sa qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, aux travaux du Sommet, M. Ould Khelifa a egalement souligné , dans son intervention, le «rôle central» des différents secteurs d'activités en tant que «facteurs fondamentaux pour l'activité et la croissance économique, le commerce et l'investissement, l'interconnexion et, par destination, l'amélioration des conditions de vie des populations». «L'Afrique s'est inscrite dans plusieurs dynamiques en particulier celles de la bonne gouvernance et de la relance de l'activité économique», a-t-il rappelé, relevant que ce continent «occupe une position qui lui permet, aujourd'hui, d'assumer un rôle déterminant dans le processus de refondation du partenariat mondial pour le développement». Soulignant que le financement représentait un «grand défi» pour les projets d'infrastructures, M. Ould Khelifa a tenu à rappeler que «l'Algérie, consciente de l'importance stratégique de l'investissement dans ce domaine, a engagé de vastes chantiers pour asseoir sont projet de développement socioéconomique et favoriser la dynamique de développement». Il a, à cet égard, indiqué que «grâce aux orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, la dernière décennie a été riche en projets à tous les niveaux et dans tous les secteurs confondus». Par ailleurs, le président de l'APN a mis l'accent sur les opportunités d'investissement en Algérie, pays qui, a-t-il dit, «connaît une situation extrêmement favorable due à la stabilité politique retrouvée». Dans le même contexte, il a précisé que l'Algérie offrait de «nombreuses opportunités d'investissement et beaucoup d'avantages et de facilitations pour les hommes d'affaires qui veulent réaliser des projets en partenariat avec les entreprises algériennes». Il a rappelé que «le plan quinquennal 2010-2014 disposait d'un budget de l'ordre de 286 milliards de dollars au profit de pratiquement tous les secteurs, avec un intérêt particulier pour les projets structurants et ceux du secteur économique dont le but fondamental est la réduction de la dépendance des hydrocarbures». Evoquant les efforts consentis par l'Algérie pour l'amélioration des conditions de vie des citoyens, M. Ould Khelifa a indiqué que des moyens financiers considérables ont été déployés dont les résultats «devraient nécessairement favoriser un décollage économique vertueux et durable». Pour étayer ses propos sur la facilitation et la promotion de l'investissement, le président de l'APN a rappelé que «l'Algérie a mis en place tout un dispositif à même de faciliter le climat des affaires et de l'investissement». Concernant la participation de l'Algérie au financement des projets à caractère régional, M. Ould Khelifa a indiqué que «l'Algérie a engagé, dans ce domaine, de vastes chantiers pour asseoir son projet de développement socioéconomique et favoriser la dynamique d'intégration dans son environnement géographique». En outre, il a mis en exergue la stabilité et la sécurité en Algérie qui assurent un environnement propice à l'attrait des investisseurs étrangers et la promotion de partenariats gagnant-gagnant, confirmant que le programme quinquennal de développement économique et social du président Bouteflika constitue un autre gage pour l'investissement étranger en Algérie. M. Ould Khelifa représentera aussi le chef de l'Etat à la réunion du Forum économique mondial qui se déroulera de mercredi à vendredi à Abuja.